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Comment se conçois des postes travail ?

Quels cheminements emmènent à tel ou tel résultat ?

Se peut-il qu'un jour je doive participer d'une manière ou d'une autre à l'aménagement d'un lieu quelconque de mon entreprise ?

Afin de tenter de répondre à ces questions, j'ai rassemblé un "Layout"  qui vas nous aider à avoir juste une idée de ce domaine qui nous concerne vu les dimensions de certains de nos dépôt. Document à adapter à nos conditions et situations   régionaux.

Pour la Suisse, je réunis  de  Loi sur le travail et les ordonnances et l'aménagement très prochainement.

Voir les liens au bas de la page sommaire

9.2. ERGONOMIE ET ORGANISATION DU TRAVAIL

Un bon agencement relatif des hommes et des systèmes techniques a des conséquences favorables sur la fiabilité du système (notamment moins d'incidents et d'accidents) et les conditions de travail (charge et ambiance de travail).

Pour le concepteur, deux niveaux d'intervention sont à distinguer :

l'atelier, le service,

le poste de travail.


9.2.1. Choix organisationnels au niveau d'un atelier, d'un service

Lors de l'implantation générale, il est conseillé :

de découper la production en unités significatives (ex. lignes de produits), ces unités regroupant plusieurs fonctions complémentaires (préparation, fabrication, contrôles, administration de la production...) ;

de faire correspondre l'implantation géographique (bâtiment), l'unité significative produit (ex. ligne de produit) et la structure hiérarchique.

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Lors de l'implantation détaillée,

on facilitera la constitution de petits groupes de travail par l'implantation de plusieurs lignes d'usinage ou de montage (plutôt qu'une seule ligne), par la mise en place de zones pour des stocks tampons, en évitant les cloisonnements entre les postes de travail complémentaires (facilitation des communications) ;

on choisira les équipements et les modes d'organisation pour éviter le travail de nuit et de week-end (à défaut, diminuer le nombre de nuits et de week-end travaillés) et pour permettre la mise en place d'horaires variables (par stocks tampons, formations à la polyvalence...).

Dans le cadre de la prévention des troubles musculeux squelettiques (TMS), l'objectif de l'action sur l'organisation du travail est de diminuer la répétitivité des tâches. Pour cela, il convient d'alterner des tâches répétitives et des tâches non répétitives afin que l'opérateur puisse récupérer des contraintes engendrées par les premières. En effet, dans les tâches proposées en alternance, il importe de veiller particulièrement à solliciter d'autres muscles que ceux qui sont impliqués dans les tâches répétitives, sinon l'effet de cette alternance sera nul, voire négatif.

L'adaptation des cadences aux capacités fonctionnelles humaines est à rechercher : rotation rapide des opérateurs à des postes moins pénibles ou réellement différents du point de vue de leur contenu gestuel, mise en place systématique de règles ergonomiques pour les postes de travail, abandon des primes de rendement, enrichissement des tâches, octroi de pauses supplémentaires, instauration de périodes d'adaptation en cas de changement de production, de retour de vacances ou de maladie.

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En ce qui concerne l'emplacement et la conception des moyens d'information et de commande des installations (pupitres, tableaux, salles de contrôle), il est conseillé :

d'éviter une centralisation systématique de ces moyens dans une salle de contrôle unique, ou, si cette exigence est imposée par le procédé, de faciliter la consultation ou la commande locale (console de consultation, commande locale) ;

de concevoir, le cas échéant, les cabines et salles de contrôle de manière à faciliter des prises d'information directes (en permettant la vue sur les installations) ;

de regrouper les dispositifs d'information en fonction des nécessités de consultation (par exemple suivi de paramètres en simultané, comparaison de valeurs affichées...) ;

de regrouper des dispositifs de commande sur lesquels l'opérateur devra agir simultanément (diminution des déplacements, coordination à distance) en rendant possible, si nécessaire, le contrôle de l'effet de la commande sur le système (présence des informations en retour).


9.2.2. Conception des postes de travail

Cinq points sont fondamentaux pour le concepteur.

L'espace disponible pour l'accès et le travail à ce poste

Largeur de passage minimale : 80 cm pour un accès habituel, 60 cm pour un accès occasionnel.

Débattement d'un mètre minimum d'avant en arrière du poste (150 cm si l'opérateur tourne le dos à une allée de circulation).

Rendre accessible les appareils à vérifier, à contrôler (par passerelles, plates-formes...).

Le dimensionnement des plans de travail (voir figure 9.1)

Installations et machines dimensionnées pour permettre ­ chaque fois que cela est possible ­ la posture assise normale (hauteur du plan de travail de l'ordre de 70 cm (+ ou ­ 5 cm suivant la nature de la tâche et des matériels utilisés) ou surélevée (permettant l'alternance des positions debout et assis).

A défaut, posture debout de préférence avec appui fesses, avec hauteur du plan de travail de l'ordre de 100 cm (+ ou ­ 20 cm). Profondeur des plans de travail : optimum 30-50 cm).

Figure 9.1. Volumes de travail pour postes assis "normal".
D'après la norme NF X 35-104.


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Le champ visuel

Il doit être dégagé devant l'opérateur, en direction des informations utiles à percevoir pour le déroulement du travail. Les angles les plus favorables pour l'emplacement des informations visuelles sont : dans le plan sagittal de 0 à 30º sous l'axe horizontal du regard, dans le plan horizontal à l'intérieur d'un angle de 50º (voir figure 9.2).

Les efforts à fournir

Ils peuvent provenir des efforts à exercer sur les commandes (valeurs recommandées : de 5 à 30 newtons suivant le type de commande manuelle) ou des pièces et outils à manipuler, notamment lors des opérations de chargement et de déchargement des machines (pour les poids supérieurs à 10 kg, mettre en place des moyens de manutention ou automatiser l'opération concernée). Les commandes doivent être situées dans la zone d'atteinte optimale.

L'environnement physique

Bruit, température, éclairage (voir les autres chapitres).

Figure 9.2. Tour parallèle conçu suivant les exigences ergonomiques et de sécurité.
D'après Groupement ergonomique pour les machines outils.

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Hauteur d'axe : 1 000 mm.

Eloignement frontal maximal : 300 mm.

Dégagement pour les jambes : 150 mm minimum au dessus du siège, profondeur : 350 mm (300 mm minimum).

Hauteur du siège par rapport au sol : 500 à 600 mm.

Hauteur du repose pieds : 75 à 200 mm.

Tourelle inclinée de 30 à 55°.

Capot coulissant incliné à 65°, dégageant dans sa partie supérieur de 200 mm au moins en arrière de la verticale, passant par l'axe de broche pour permettre le chargement des pièces lourdes par l'engin de levage, dégageant dans sa partie inférieure de 100 mm au moins pour permettre à l'opérateur de s'approcher au maximum de l'axe de la broche.

Tableau des commandes pouvant coulisser d'une extrémité à l'autre du banc.

Hauteur du tableau des commandes : 800 mm si hauteur fixe ou de préférence réglable de 600 mm pour poste debout.

Pupitre de programmation à proximité du tour, côté mandrin, pouvant être programmé par l'opérateur assis en pivotant le siège.

Desserte pouvant être amenée à proximité de l'opérateur, côté contre-pointe.


9.2.3. Bibliographie

Ergonomie. Recueil de normes. Paris, AFNOR.

Grandjean E. ­ Précis d'ergonomie. Paris, Editions d'organisation, 1983.

Aide-mémoire d'ergonomie. Régie nationale des usines Renault. Paris, 1992.

Les troubles musculeux squelettiques du membre supérieur. ED 797. Paris, INRS, 1996.

10. CONCEPTION ET AMENAGEMENT DES BUREAUX

Ce chapitre rassemble les principales données ergonomiques concernant la construction et l'aménagement des bureaux.

Les rubriques des tableaux ci-après sont classées dans l'ordre chronologique de déroulement du projet en partant des choix les plus irréversibles (exemple : ouvertures sur l'extérieur).
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10.1. VITRAGES

Les vitrages ont pour objectif d'assurer un éclairage naturel (sans apport thermique excessif et sans éblouissement) par :

baies vitrées en façade,

éclairage zénithal, à proscrire sauf dans les parties communes lorsque la hauteur sous plafond est importante,

stores ou pare-soleil pour les expositions autres que le nord (de préférence à l'extérieur du vitrage),

hauteur sous plafond suffisante (hauteur conseillée : 2,80 m, hauteur minimale : 2,50 m).

Lorsque la distance entre la façade vitrée et les postes de travail est supérieure à 6 mètres, l'éclairage naturel n'est plus assuré (voir figure 10.1).

Il est également nécessaire d'assurer une vue sur l'extérieur par des baies vitrées en façade à hauteur des yeux, d'allège maximale : 1 mètre. Pour les postes avec écran, le plan de l'écran doit être perpendiculaire aux fenêtres.

Eviter les obstacles (mobilier, rangement...) de hauteur > 1 mètre entre les postes de travail et la façade vitrée.

Figure 10.1. Données dimensionnelles pour les bureaux.

H 1 : 2,80 m souhaitable
H 2 : maxi 1 m
L : maxi 6 m entre la façade vitrée et les postes de travail

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10.2. REPARTITION DE L'ESPACE POUR L'ENSEMBLE DES BUREAUX

Elle pourra être assurée par :

Une flexibilité de l'espace

Un pré câblage de préférence en faux-plancher, sinon en plinthes murales (à éviter en sous-plafond),

des cloisons démontables mais permettant une bonne isolation phonique. Eviter les ponts phoniques notamment au droit des cloisons en sous-plafond. Isolation phonique conseillée : 40 dB(A) (dans les conditions habituelles de test dans le bâtiment).

Un espace optimal par personne

La première étape consiste à calculer le ratio m2/personne.

Surfaces minimales souhaitables :

10 m2 pour une personne,

12 m2 pour deux personnes,

21 m2 pour trois personnes,

32 m2 pour quatre personnes,

45 m2 pour cinq personnes.

(Se réfère de la norme sur la conception ergonomique des espaces de travail en bureau (NF X 35-102)

Il s'agit de m2 utiles excluant les circulations et les autres locaux et à moduler en fonction de l'activité de travail.

Il est préférable d'éviter les bureaux tout en longueur :

longueur < 2 fois la largeur (pour les bureaux <= 25 m2),

longueur <= 3 fois la largeur (pour les bureaux > 25 m2).

Une question importante concerne la répartition de l'espace en bureaux individuels et collectifs. Cette répartition est fonction de nombreux critères : niveau hiérarchique, type de travail, communications téléphoniques, visiteurs extérieurs...

Optimum pour un bureau collectif : 2 à 5 personnes correspondant à un petit groupe de travail défini de la manière suivante : objectifs et commandement commun, stabilité du groupe, faible effectif. Pour les bureaux paysagers, éviter un effectif supérieur à 10 personnes.

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Une communication avec les autres bureaux et services

On tiendra compte dans l'implantation de la fréquence des liaisons (établir par exemple un diagramme des relations). Prévoir aussi des lieux d'échanges ouverts (sans gêner l'activité des bureaux voisins) et des salles de réunion (voir figure 10.2).

Une circulation aisée

Les couloirs seront d'une largeur suffisante et pas trop longs. On optimisera la distance et l'emplacement des bureaux par rapport aux ascenseurs, escaliers, toilettes, vestiaires, photocopie, rangements, appareils à boisson, salles de réunion, ordinateurs en libre service.

La largeur conseillée pour le couloir est > 1,50 m. Cette dimension est conforme à la réglementation en cas d'incendie pour un nombre de personnes compris entre 20 et 50.

Elle permet également à deux personnes de se croiser sans se gêner et l'évolution d'un fauteuil roulant pour handicapé.

Figure 10.2 Exemples de dimensions pour une salle de réunion.

10.3. CHAUFFAGE. VENTILATION

L'objectif est d'assurer un confort thermique en hiver. Le chauffage doit assurer une bonne répartition de la chaleur et comporte au moins une commande marche arrêt par bureau. Température de l'air (hiver) : 20-22º. Humidité relative : 40-70 %.

La ventilation générale sera assurée par dispositifs de ventilation mécanique (à défaut par fenêtres à ouverture facilement réglable si le volume par occupant est supérieur à 15 m3) peu bruyants (ne pas dépasser 40 dB(A) de niveau de pression à 1 mètre). Vitesse de l'air : inférieure à 0,15 m/s (hiver) et inférieure à 0,25 m/s (été).

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10.4. AMENAGEMENT INTERIEUR DES BUREAUX

Communications

L'implantation sera choisie pour permettre de se voir sans être face à face (sauf si les tâches nécessitent un travail en commun continuel).

L'appropriation de l'espace peut être assurée par :

éclairage,

parois permettant une décoration,

plans de travail de dimension suffisante pour permettre un agencement personnalisé.

Accès et passages

Les largeurs de passage seront suffisantes pour accéder à son poste, aux éléments de rangement, aux plans de travail annexes. Dimension de base : 80 cm. Pour permettre le passage derrière un bureau occupé : 120 cm.

Eclairage artificiel

Le choix de luminaires permettra à la fois d'atteindre les niveaux recommandés, une bonne homogénéité d'éclairement, un rendu des couleurs proche de la lumière du jour et évitant l'éblouissement (ex. par grilles de défilement). Niveau d'éclairage général : 300 lux + éclairage individuel. Indice de rendu des couleurs : > 80.

Plusieurs commandes d'éclairage général permettent de tenir compte de l'éloignement par rapport aux fenêtres (généralement 2 zones).

Niveau de bruit

Le plafond acoustique sera très absorbant. Pour le plafond, coefficient d'absorption Sabine (as) proche de 1 pour les fréquences médiums et aiguës.

Pour le sol, le bruit est atténué par de la moquette antistatique, coefficient d'absorption : as >= 0,4.

Les machines bruyantes (photocopieuses, certaines imprimantes) seront à l'extérieur des bureaux ou capotées.

Couleurs

Il faut tenir compte de l'ensemble des éléments (murs, sols, mobilier) et pas seulement des murs, des matériaux ni de la couleur elle-même : couleurs claires pour les plafonds, murs et plans de travail, couleurs mates ou satinées (éviter les surfaces brillantes).

Les facteurs de réflexion conseillés pour les parois du local sont : plafond > 0,7, parois latérales : compris entre 0,3 et 0,7, sol : compris entre 0,2 et 0,4.

Mobilier

Les plans de travail seront de dimension suffisante, en tenant compte de la variété des tâches, de la dimension des matériels (notamment écran clavier) et des évolutions.

Dimensions conseillées : profondeur : 80 cm, largeur > 120 cm.

Un plan de travail de dimensions plus faibles n'est conseillé que si un plan annexe est prévu pour le travail sur écran. Dimensions conseillées pour le plan annexe : 80 × 80 cm.

Les sièges seront à piètement 5 branches, avec assise et dossier réglable : siège de type B décrit dans la norme AFNOR NF D 61-040.

10.5. BIBLIOGRAPHIE

Code du travail. Eclairage naturel et vue sur l'extérieur. R. 235-2 à R. 235-2-1.

Code du travail. Prévention des incendies : issues. R. 235-4 à R. 235-4-7.

Aération des lieux de travail. R. 232-5 à R. 232-14.

Code du travail. Eclairage. R. 232-7 à R. 232-7-10.

Norme AFNOR NF X 35-102. Dimensions des espaces de travail en bureaux.

Norme AFNOR NF EN ISO 7730. Ambiances thermiques modérées.

Norme AFNOR NF X 35-103. Principes d'ergonomie visuelle applicables à l'éclairage des lieux de travail.

Méthode d'implantation de postes avec écrans de visualisation en secteur tertiaire. Fiche pratique de sécurité ED 51. Paris, INRS, 1995.

Dejean P.-H., Pretto J., Renouard J.-P. ­ Organiser et concevoir des espaces de travail. Montrouge, Editions de l'ANACT.

André G., Rousseau R., Krawsky G., Lenay H., Davillerd C. ­ Les bureaux paysagers, Cahiers de notes documentaires, 1987, 128, ND 1639.

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11. DOSSIER DE MAINTENANCE DES LIEUX DE TRAVAIL

Afin de permettre à l'utilisateur des locaux de travail de :

procéder, ou faire procéder aux vérifications initiales,

définir les opérations de maintenance,

organiser les interventions de maintenance en assurant la sécurité du personnel.

Le maître d'ouvrage doit obligatoirement élaborer et transmettre un dossier d'entretien (art. R. 235-5) qui comprend notamment :

1. Electricité : les indications nécessaires à la vérification initiale de l'installation électrique.

2. Eclairage : le niveau minimal d'éclairement des postes de travail et des lieux de circulation, ainsi que les informations nécessaires pour l'entretien des appareils.

3. Ventilation : les caractéristiques des dispositifs de ventilation et d'assainissement de l'air ainsi que les instructions nécessaires à l'entretien et au contrôle de l'efficacité des installations.

4. Vitrages : les dispositions prises à la conception du bâtiment pour permettre d'effectuer sans danger le nettoyage des surfaces vitrées en élévation et en toiture.

5. Travaux d'entretien extérieur : les dispositions prises concernant :

Les moyens d'accès en toiture, chemin de circulation pour les interventions fréquentes, moyen d'arrimage pour les interventions de courte durée, possibilité de mise en place rapide de garde-corps pour les interventions importantes.

Les moyens d'arrimage et de stabilité des échafaudages ou des nacelles pour l'entretien des façades.

6. Travaux d'entretien intérieur : les dispositions prises concernant :

les accès aux cabines d'ascenseur, aux canalisations situées en galerie technique ou dans les vides sanitaires,

les matériels utilisables pour le ravalement des halls de grande hauteur.

7. Locaux : lorsqu'ils ont été aménagés, ce dossier indique les locaux techniques de nettoyage et les locaux sanitaires qui pourraient être mis à la disposition du personnel chargé des travaux d'entretien.

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Bibliographie

Code du travail : art. 235-5, 238-37 à 39, concernant le dossier de maintenance des lieux de travail.

12. PREPARATION DE LA MISE EN SERVICE

La phase 4 de préparation de la mise en service (voir chapitre 1) se situe avant le démarrage des unités de production. Elle vise à s'assurer que le matériel et le personnel sont aptes à remplir leur fonction. Il s'agit notamment de prévenir les incidents et accidents qui surviennent lors de la mise en service des installations et des lieux de production.

Trois types d'actions sont à entreprendre : la vérification des installations, la mise en place des consignes et la formation du personnel.

Vérification des installations et matériels

Pour chaque installation ou matériel, la mise en service sera précédée des contrôles, épreuves et essais spécifiques à chaque installation et tels qu'ils sont indiqués par le constructeur, ces opérations étant effectuées par un personnel qualifié. A ce stade, on organisera également la vérification périodique et la maintenance de ces installations et matériels.

Les organismes de contrôle technique peuvent apporter leur contribution sur ces différents points.

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Mise en place de documents et procédures

Au poste de travail, l'établissement de fiches de poste comprenant la description du mode opératoire, les sources possibles de danger, la conduite à tenir en cas d'incidents est recommandé. Ces fiches, utilisées par l'agent de maîtrise pour former le personnel, sont affichées au poste de travail.

Dans l'ensemble de l'entreprise, des informations et consignes seront rédigées sur :

le plan de circulation des piétons et véhicules ; ce document sera également expliqué aux intervenants d'entreprises extérieures ;

les consignes en cas d'incendie, affichées dans chaque local.

A ce stade on définira également les procédures donnant lieu à la délivrance d'autorisation de travail (permis de travail, permis de feu...) pour le personnel de l'entreprise et pour les personnes extérieures ayant à intervenir sur les installations.

D'autres points sont à vérifier ou à mettre en place avant la mise en service des locaux :

signalisation et balisage des lieux de travail et des équipements (ex. emplacement des extincteurs),

systèmes de communication et d'alerte, notamment entre le personnel isolé (rondiers, personnel de gardiennage) et les postes centraux.

Formation du personnel et vérification des aptitudes professionnelles

Il faut d'abord définir le rôle de chacun, notamment pour les autorisations de conduite des chariots à conducteur porté. La vérification des aptitudes professionnelles consiste à s'assurer que le titulaire d'un poste est capable d'assumer sans risque les tâches qui lui sont confiées : vérification par examens psychotechniques, médicaux et techniques, contrôle des connaissances.

La formation du personnel précédera l'affectation du personnel aux postes de travail.

Parmi les contenus de formation directement liés à la sécurité, on peut citer :

l'utilisation des moyens de manutention (notamment pour les caristes),

la manutention manuelle,

la lutte contre l'incendie : formation et entraînement des équipes de première et seconde interventions,

le sauvetage et secourisme : formation et entraînement des sauveteurs.

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21.05.2008 13:01:32

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