Quel type de société veut-on?
Celui qui sacralise la docilité, l'absence de sens critique, le manque d'initiative, le rond-de-cuirisme et qui méprise la compétence? Un système qui galvaude l'expérience, la stabilité, la loyauté au point de les rendre totalement obsolètes. S'il est bon et sain que les femmes, les hommes ne restent figés dans leurs principes, autant
est-il indispensable à une société telle que la nôtre, que certaines règles soient respectées. La politesse, l'éducation sont des exemples. Pour que les rapports humains fonctionnent correctement il faut un minimum de respect les uns .vis-à-vis des autres. Malheureusement dans cette époque de course au
fric ces valeurs n'ont bientôt plus cours, pire, elles sont presque inexistantes dans
les programmes scolaires. Ce qui
prime c'est une forme de bourrage de crâne. Il nuit privilégier les matières qui servent à modeler des individus serviles et des employée zélés. Des individus qui ne posent pas de questions puisqu'ils sont privés de tout sens critique. Mais que de gaspillage que tous ces savoirs accumulés au fil des ans et que l'on considère comme inutiles. Que faire? S'unir et réagir avec 40 Plus.
Il ne s'agit pas d'une agence de placement mais d'un groupement qui veut combattre l'exclusion et rassembler des personnes qui ne baissent pas les bras.
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40 Plus se fâche
Jean-Paul Heger, physicien et Docteur es sciences, vice-président de l'Association 40 Plus
explique : «A l'origine de cette Association il y a 1a révolte. Révolte pour le droit au travail et révolte pour le respect de la loi. Que se passe-t-il depuis le début des années 1990?» demande le représentant de l'Association: «Nous
affrontons une situation gravissime.
La moitié de la population active de ce pays est en passe d'être écartée progressivement du marché du travail.
Il faut y ajouter les ravages dus à la dépression nerveuse,
l'alcoolisme, les pathologies qui précède du mépris de soi-même et
du sentiment d'exclusion." Notre interlocuteur pose cette question cruciale: «S'est-on réellement interrogé sur les coûts qu'engendré tous ces maux et tout ce gaspillage de connaissances, de compétences?
il y a eu quelques analyses et quelques commentaires, mais qui sont rapidement mis sous le boisseau par ceux-là mêmes qui devraient en premier
lieu s'inquiéter de cette situation, le monde politique. Si l'on sait qu'il y a un certain nombre d'incompétents qui peuplent cette galaxie, on ne s'étonne pas de ce manque de réalisme et surtout de réaction.»
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Quelles sont les causes de ce gaspillage?
L'Association 40 Plus a examiné attentivement cet état de fait et constate que: «Le principal lien
est celui de la rentabilité de l'employé. Le problème est que, aujourd'hui, la rentabilité n'est plus rentable dit Edgar Morin, penseur, philosophe, sociologue, chercheur au CNRS à Paris. Le marché a longtemps récompensé la compétence. Aujourd'hui ce n'est quasiment plus le cas, depuis que les 40 ans et plus sont exclus du
marché du travail et qu'ils ont dû céder la place à l'aventurisme et aux
vendeurs de vent. Ces quadragénaires qui en plus ont une certaine
déontologie, un certain respect des conventions. Aujourd'hui avec cette nouvelle race de dirigeante formés dans des «écoles
business» l'éducation n'a plus sa place. Ce qu'il faut ce sont dès «tueurs» sans scrupules.»
Jean- Paul Heger est catégorique ;" n'y a pas de managers
providentiels. On acquiert le savoir par l'expérience, il n'est pas
livresque. A l'opposé, dans les 40 ans et plus il y a une majorité de gens sérieux, désireux de faire progresser l'économie niais qui en sont écartés. A ces questions, il faut encore annexer la problématique de la LPP. A partir de 40 ans, votre coût est trop élevé.
Il représente environ 15% du coût salarial dont le 50% à charge de l'employeur. Alors, il faut dégraisser» précise notre spécialiste qui complète:
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15.05.2009 15:51:27
Article: En page annexe
LA
gestion des âges dans les entreprises. France. Le 14/05/2004
... Pour la manutention, l’allongement des carrières soulève des questions d’ergonomie et de gestion de la pénibilité des postes. ...
Le rapport
annuel de l'IGAS commence par un état des lieux de la situation et de
l'évolution de l'emploi des seniors en France en 2004 (vieillissement de
la population, projection démographique jusqu'en 2050, répartition
géographique de la population active, apport de l'immigration). Il
analyse des phénomènes tels que la persistance des discriminations.....Vers
la page
23.03.2011
|
"Evidemment
cela permet aussi à certains de s'engraisser, comme on le constate actuellement avec le scandale des milliards des caisses de pension qui ont été
dilapidées par des aigrefins."
Dans son réquisitoire 40 Plus constate: «Ce potentiel de compétences n'est pas perdu pour tout le monde,
il faut aussi le bonheur de ces «négriers des temps modernes» que sont les agences de
placement.
L'association ajoute: "CES officines n'ont que peu de mansuétudes
pour les 40 ans et plus. Elle le laisse transpirer implicitement dans
leur proposition d'emploi. Ou si elles s'y intéresse, c'est
lorsqu'elles pensent qu'il y a encore un peu de jus qui subsiste dans le citron." L'Association pose cette question.
"N'est-ce pas encore une certaine forme de racisme?"
Il fart agir et réagir
Jean-Paul Heger précise: «Nous ne prétendons pas détenir la clef de toutes les solutions. Noire but n'est pas de donner des
leçons. Ce que nous voulons c'est sensibiliser tous les milieux, tous les hommes, les femmes de ce pays et les inciter à réagir. Les jeunes d'aujourd'hui sont les vieux de demain. C'est de cela aussi dont il faut être conscient.
Une société ne fonctionne correctement que si chacun a les mêmes droits. Il
s'agit de se serrer les coudes.»
Notre intervenant est catégorique: «C'est aussi une menace grave pour l'économie nationale,
il faut impérativement et radicalement empoigner ce problème. Une seule direction possible, celle du bon sens. Foin de théories fallacieuses, d'explications oiseuses sur des sujets marginaux. La réflexion à
courte vue qui prévaut actuellement c'est périmé. Qui dit navigation à courte vue dit aussi récompense
à l'échec. Pour réussir il faut un peu de temps et de patience, Il faut aussi une pincée de sagesse. Sans ces éléments c'est le système de la médiocratie qui se
met en place. N'est-ce pas actuellement ce qui se passe? Si la réflexion ne porte pas sur le long terme, les conséquences de cette vision étriquée se feront sentir dans quelques années. Et qui devra assumer le résultat de ces erreurs programmées: les générations futures évidemment.
Ce sera d'autant plus égoïste que ces problèmes seront le fruit de l'incurie de gens qui leur sont proches, mais plus grave encore, ils ne seront pas formés pour résoudre ces problèmes spécifiques. Partant de là, il faut se poser la question, la seule: avons-nous le droit de nous décharger de nos responsabilités ou ne devons-nous pas réagir? Nos enfants sont-ils nos boucs émissaires?» Ce sont ces considérations qui font affirmer au vice-président de 40 Plus: «En adhérant à cette Association, les membres apportent leur vécu. Ils participent à des groupes de travail.
Ils se constituent un réseau relationnel. En cas de coup grave, une aide peut être trouvée.
Attention cependant à ne pas nous confondre avec une agence de placement que nous ne sommes
surtout pas.
Ce
que 40 Plus développe c'est un esprit de solidarité, de fraternité, d'empathie, des valeurs qui ont fait ce que nous sommes. Alors effectivement que si l'on résonne à courte vue ces valeurs sont totalement ignorées et elles n'ont pas court. Pouvons-nous nous permettre cela? Non.
Alors le remède c'est retrousser les manches et défendre la seule vraie valeur, l'homme.»
40Plus
Association pour le droit au travail, p.a. rte de Signy, 1262
Eysins -
tel/fax.
022 36216 02 - 078 8724655.
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