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Optimiser l'organisation de la fonction comptable

Exemple de décentralisation d'un processus : les stocks  à travers une application de spécialiste de logiciel de stock WMS.

Organisation préconisée sur le contrôle des quantités, des valorisations (produits achetés, fabriqués, en-cours) et des provisions pour dépréciation pour le groupe présenté en partie 3. S'agissant d'un processus opérationnel, nous détaillons la valeur ajoutée d'un comptable décentralisé.

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Contrôles à mener par chaque  entité comptable

Les stocks se composent de produits achetés (matières, pièces et marchandises), de produits fabriqués et d'en-cours de fabrication.

Les systèmes d'information concourant à la valeur comptable des stocks sont les suivants.

• ACHAT est la base dans laquelle sont renseignées les demandes d'achats et les réceptions. Les données rattachées aux réceptions sont déversées dans CCAA, système permettant de calculer les Coûts Comptables des Articles Achetés. La valorisation est effectuée selon le principe du premier entré - premier sorti.

• Les Coûts de Production des Produits Fabriqués sont déterminés par l'outil CPPF, à partir des informations de gammes, nomenclatures, taux horaires et des coûts d'acquisition. CPPF effectue une décomposition analytique (coût variable, coût fixe) qui permet d'obtenir les coûts standards et les coûts ajustés.

• Les valeurs brutes des stocks et des en-cours sont fournies par le système VALSTO à partir des données de CPPF, de CCAA et des quantités déclarées dans la GPAO.

Les provisions sont proposées dans VALSTO à partir des prévisions de consommation et des natures de stocks renseignées dans la GPAO.

• Les variations de stocks bruts et de provisions sont saisies manuellement dans le logiciel de comptabilité générale. Elles se déversent automatiquement dans l'état de comptabilité analytique.

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Le tableau des relations clients/fournisseurs présenté ci-contre permet d'identifier les acteurs péri comptables et les clients du processus d'arrêté comptable en matière de stocks. Sur cette analyse, préalable à l'organisation de la fonction, voir page 55.

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Contrôle des quantités

• Identifier les contraintes organisationnelles

L'inventaire annuel. Il n'existe pas de prescription légale concernant les méthodes de suivi des stocks, seule l'existence d'un inventaire annuel est imposée. Si l'inventaire physique est effectué à une date différente de celle de la clôture comptable, il doit être possible de reconstituer l'historique des mouvements entre cette date et celle de la clôture.

Les stocks sont localisés en usines, puis transférés au centre de distribution par lesquels transitent les produits finis à destination des clients externes à l'entité et la majeure partie des produits à destination des clients internes.

La notion de propriété. Seuls les biens dont l'entreprise est propriétaire font partie des stocks. De manière concrète, le transfert de propriété est effectif lorsque la livraison du bien a été effectuée.

En revanche, la possession, qui est le simple fait de détenir un bien, n'autorise pas son intégration dans les stocks de l'entreprise. Plusieurs cas de figure rendent l'analyse plus complexe : - l'entreprise possède des biens dont elle n'est pas, ou plus, propriétaire (par exemple, produits retournés dans le service après-vente d'une usine), - l'entreprise est propriétaire de biens qu'elle ne détient pas dans ses murs (par exemple, matières et pièces en dépôt chez un sous-traitant), - l'entreprise possède des biens acquis avec clause de réserve de propriété.

En amont à tout contrôle de la valorisation des stocks, le comptable doit s'assurer que tous les produits dont l'entreprise est propriétaire, ainsi que ceux possédés avec clause de réserve de propriété, seront repris à l'inventaire.

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Les articles détenus sont regroupés en deux catégories de stocks.

* Le stock géré (80 % des valeurs détenues) correspond aux articles dont les quantités sont suivies par le système d'information (GPAO). Les événements affectant le stock étant connus et suivis en permanence, l'inventaire est tournant afin que chaque article soit au moins contrôlé une fois dans l'exercice.

Les seules difficultés d'inventaire des quantités en stock géré sont : - le nombre important d'articles à compter (50 000 références), - le respect des procédures de saisie des entrées et des sorties de la GPAO (déclaration des entrées par le magasinier, déclaration des sorties par les équipes de fabrication), nécessaire pour pouvoir reconstituer le stock final depuis la date du dernier inventaire physique.

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Le stock non géré (20 % des valeurs détenues) correspond aux quantités de biens en cours de transformation sur chaîne (tampons entre 2 process) et aux articles considérés comme non suivis (non renseignés automatiquement dans le système d'information). Leur inventaire physique est effectué semestriellement au 30 juin et au 31 décembre, ce qui est insuffisant pour appréhender correctement la valeur mensuelle de ces quantités. Cette valeur est toutefois nécessaire mensuellement pour comprendre les évolutions de résultats et les écarts de productivité. Une solution simple, basée sur une extrapolation des valeurs d'un panel, est mise en œuvre pour faire face à cette contrainte.

L'inventaire physique du stock non géré pose alors plus de problèmes que celui du stock géré : - l'appréciation de la représentativité du panel peut varier de manière significative d'un mois sur l'autre ; - à chaque inventaire, la valeur des articles présents dans l'usine doit être déclarée (risque d'erreur dans l'appréciation de la valeur, lourdeur de la saisie) ; - la prise en compte des stocks détenus chez les sous-traitants nécessite une collaboration étroite avec eux à une période chargée de l'année ;

- la conduite de l'inventaire suppose l'arrêt des chaînes de fabrication ; - l'ensemble des saisies doit être effectué dans la journée, ce qui suppose une disponibilité forte de nombreux acteurs de l'usine.

• Le rôle du comptable décentralisé

Stock géré. Les logisticiens, aidés du comptable et des responsables de fabrication, définissent en début d'année le programme d'inventaire de l'usine : segmentation des zones à inventorier par échéances calendaires. Le comptable vérifiera que l'inventaire tournant est effectué conformément au planning et analysera les écarts d'inventaire entre stock théorique et stock réel.

Stock non géré. En période de clôture, le comptable sera amené à effectuer des audits dans l'usine ou chez les sous-traitants, pour vérifier la traçabilité de l'information de comptage et le bon déroulement de l'inventaire. D'une manière générale, 5 à 10 prélèvements seront effectués par zone. Un écart maximum de comptage de 1 % est admis, sauf dérogation spécifique. Les résultats de l'audit seront mentionnés sur un document type. En cas de résultat non satisfaisant, l'inventaire sera refait dans les zones posant problème.

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Contrôle des valorisations des articles achetés

Sont concernés les approvisionnements de matières et pièces ainsi que les marchandises, valorisés à leur coût d'acquisition ou coût comptable (CC).

• Identifier les contraintes organisationnelles - Les coûts comptables des articles achetés sont obtenus, par article, selon le principe du premier entré - premier sorti, en prenant en compte les achats réceptionnés sur la période allant du 1er janvier de l'année en cours au dernier jour du mois concerné.

Le programme CCAA fonctionne ainsi : addition des montants achetés en partant de la dernière réception enregistrée et en remontant dans le temps jusqu'à ce que le total des quantités reçues soit égal à la quantité du stock final. Si les quantités reçues sont insuffisantes, il ajoute tout ou partie du montant du stock initial.

Le programme de valorisation évalue les sorties des stocks de l'exercice précédent au coût unitaire moyen pondéré. Ce choix, conditionné par la lourdeur des traitements informatiques en début d'année (alléger l'historique des réceptions), n'a qu'une faible incidence sur l'arrêté légal (semestriel et annuel), compte tenu des approvisionnements en flux tendus.

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• Rôle du comptable décentralisé

Le contrôle des réceptions automatiques. Le comptable s'assurera que toutes les réceptions, éléments générateurs de la charge, sont bien enregistrées dans ACHAT (quantité, valeur, date). À chaque fin de mois, il interrogera les magasiniers pour contrôler que les quais ont bien été vidés.

Il vérifiera également que les procédures d'enregistrement des réceptions d'achats permettent d'alimenter correctement CCAA : - contrôle des imputations comptables (contrôle global de cohérence dont comparaison avec chiffres portés au budget, piquage de factures,...) ; - contrôle des natures de charges prises en compte dans le calcul du coût d'acquisition : prix d'achat après déduction des taxes légalement récupérables, des rabais, remises et ristournes sur factures d'achats ; prise en compte des frais accessoires d'achat correspondant aux charges liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée en magasin comme les frais de transit ; déduction des frais de consignation et d'emballages récupérables, des escomptes de règlement,...

Par piquage, il contrôlera les taux de change utilisés pour convertir les factures en devises.

Il s'assurera qu'aucune charge de production ou de stockage n'est intégrée à la valeur d'acquisition des marchandises revendues en l'état.

La prise en compte des « achats à payer ». Il s'agit de réceptions de marchandises ou d'approvisionnements pour lesquelles aucune facture n'a été reçue.

Le comptable pointera tous les mois la liste des achats à payer issue d'ACHAT pour s'assurer que les montants ne sont ni aberrants, ni anciens (moins d'un mois d'antériorité).

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La prise en compte des « charges à payer ». Il s'agit de marchandises, d'approvisionnements achetés ou de prestations de services effectuées, constitutifs des éléments de stocks non encore réceptionnés administrativement. Sans réception, ni la charge ni le stock ne sont enregistrés automatiquement dans les systèmes comptables : des écritures manuelles de charges à payer et de stocks devront être saisies par le comptable. La difficulté est d'identifier ces montants.

Seul un climat de dialogue avec les délégués d'approvisionnements permet d'appréhender le transfert de propriété. Au cas particulier, les montants en cause sont marginaux pour les achats directs, mais ce n'est pas le cas pour les éléments de charges indirectes à intégrer au coût de fabrication.

Confier aux comptables d'unités l'enregistrement comptable des charges à payer est une solution efficace pour les responsabiliser.

Contrôle des valorisations des articles fabriqués et des en-cours de fabrication

• Contraintes organisationnelles

Position du problème. Les articles sont d'abord valorisés dans les bases informatiques à leur coût standard défini librement en début d'année par le groupe. Ce coût est dénommé Coût de Revient de Production (CRP). La doctrine comptable et fiscale française exige toutefois que les stocks soient valorisés au coût réel de production.

La solution proposée est d'appliquer au coût standard (CRP) un coefficient d'ajustement comptable qui permet d'approcher le coût réel (CC). Ce coefficient k se calcule mensuellement par usine et tous produits confondus. Il est égal au rapport entre le total des charges réelles incorporables à la valeur du stock et la valorisation des produits fabriqués sur la même période au coût standard (k = CC/CRP).

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Ce choix, qui repose sur une approximation des valeurs réelles, est justifié par les éléments suivants : - le nombre important de références et de familles de produits rend plus complexe l'imputation des charges réelles aux symboles (ou à des regroupements de symboles ayant une signification économique) ; - dès lors que les fichiers concourant à la détermination de la valeur des stocks ne sont pas liés, la modification d'un paramètre (taux horaires, normes de fabrication) contraint à corriger plusieurs bases informatiques ; - les délais de clôture rendent difficile la mise à jour des bases (temps de traitement informatique, manque de disponibilité des équipes).

À brève échéance, aucune autre solution n'a pu être mise en œuvre. Une réflexion sur un logiciel intégré permettrait d'apporter une solution aux problèmes d'hétérogénéité des fichiers et de mise à jour des bases.

• Rôle du comptable décentralisé - Pour calculer le coefficient d'ajustement, le comptable remplira un document type qui permet de reprendre les montants affectés aux différents codes comptables avec les retraitements à effectuer. Le coefficient sera alors renseigné dans l'outil de calcul des coûts (CPPF) pour obtenir les coûts comptables (CC) par article. La valorisation comptable des stocks sera fournie de la manière suivante : le logiciel de valorisation des stocks (VALSTO) cherchera les coûts comptables dans CPPF et les quantités dans la GPAO. Tout au long de cette chaîne de traitements, le comptable restera garant des valeurs restituées.

Contrôle du coût d'acquisition. Le comptable de site s'assurera que les charges prises en compte sont correctes. En ce qui concerne le coût d'acquisition des matières consommées pour la production, le comptable s'intéressera particulièrement aux achats à payer et aux charges à payer (voir p. 63).

Contrôle des autres charges à intégrer à la valeur du stock. La difficulté porte principalement sur le contrôle des autres charges directes ou indirectes qui sont incorporées dans la valeur des stocks.

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Les risques sur les postes suivants ont été recensés par un audit :

- montants de matières et pièces achetées qui, cédées à une autre usine, n'entrent pas dans la fabrication des produits de l'entité, - frais de personnel correspondant à des prêts pour des services de structure (frais de management, par exemple), - frais de transport sur ventes, car ils viennent après la fabrication,

- frais de transport entre les sites, - provisions pour départ en retraite, - pertes inhérentes au processus de fabrication qui présentent un caractère occasionnel : restructuration, campagne de reprise de produits pour non qualité, arrêt anormal de fabrication, - recettes compensant des charges (dont production immobilisée).

Contrôle des coûts à zéro. Une attention particulière sera accordée aux symboles n'ayant pas de coût renseigné dans CPPF. À la clôture précédente, 2 300 articles n'étaient pas valorisés, du fait soit du non référencement de l'article dans la base, soit de l'absence de coût dans les tables.

Les comptables ont à leur disposition des transactions leur permettant de lister les coûts à zéro. Régulièrement, ils devront lancer une édition et mener une analyse précise avant de mettre la base à jour.

Prise en compte de la sous activité. Tant du point de vue comptable que fiscal, les charges correspondant à la sous activité ne doivent pas augmenter la valeur des stocks. L'outil informatique ne permettant pas de calculer directement la sous activité, le comptable l'évaluera manuellement. L'analyse doit être poursuivie, car la solution manuelle ne peut être que provisoire.

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Contrôle des provisions pour dépréciation

• Identifier les contraintes organisationnelles - Une provision pour dépréciation est constatée lorsque la valeur de marché (nette de la totalité des frais restant à supporter pour parvenir à sa réalisation) est inférieure à la valeur d'entrée des éléments en stocks (coût d'acquisition ou coût de production). Pour juger des éventuelles provisions pour dépréciation, sont à prendre en compte les perspectives de vente liées au marché, d'une part, et liées à l'état des stocks eux-mêmes, d'autre part.

Compte tenu du nombre très élevé d'articles détenus, la mise en œuvre de cette règle est effectuée par nature de stocks.

Calcul sur la base des rotations lentes. Pour apprécier le risque probable de non-écoulement, la provision est calculée en se référant à la consommation prévisionnelle des stocks, établie à partir des consommations passées. Un pourcentage d'obsolescence est appliqué en fonction de la nature des stocks.

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Autres méthodes répondant à des cas spécifiques. Généraliser la méthode des rotations lentes à l'ensemble des stocks fausserait le calcul des provisions. Il convient de prendre en compte d'autres approches de provisionnement.

* Les stocks morts, pour lesquels la probabilité de consommation est quasi nulle (stocks démodés ou détériorés, périmés du fait de nouvelles normes de fabrication, pièces détachées intégrées dans des produits dont la production a été arrêtée,...), sont provisionnés à 100 %, car ils sont destinés à être détruits dans les mois à venir.

* Pour les produits de service après-vente, utilisés pour la réparation ou l'échange des produits vendus, la règle est la suivante : - provision à 100 % dès lors que les pièces sont relatives à des produits sortis du catalogue depuis plus d'un an ; - application de la règle générale de dépréciation selon la rotation lente dans le cas où les produits sont toujours inclus dans le catalogue.

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* Les produits nouveaux génèrent des surcoûts de production et ont des rotations faibles dans les premières années de lancement. La méthode des rotations lentes, qui se réfère à la consommation passée, conduirait à provisionner des valeurs erronées. Il est alors nécessaire de s'appuyer sur les prévisions de ventes du service marketing, de comparer le coût de revient de production avec la valeur réalisable nette (prix de vente diminué des frais de commercialisation),...

* Pour les produits non suivis, l'historique de consommation n'existant pas, le calcul de la provision est le même que celui expliqué ci-dessus.

Synthèse des règles comptables de dépréciation. À chaque article est affectée une nature de stock, et à chaque nature est appliquée une méthode de valorisation des provisions. Le système donne dans certains cas une proposition. Dans les autres cas, le montant sera à renseigner manuellement.

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• Le rôle du comptable décentralisé - Le comptable édite mensuellement un état issu de VALSTO qui lui donne les propositions de provisions. Il procédera à un piquage mensuel sur 20 articles et portera une attention particulière à la nature des stocks, pierre angulaire du système. En cas d'erreurs sur 2 articles, et après analyse des erreurs, il poursuivra son investigation en effectuant un nouveau prélèvement sur 20 articles. S'il détecte plus d'une erreur, il sollicitera la logistique pour que ce service mette en place un plan d'actions visant à revoir tout ou partie de la base.

Contrôle des propositions de provisions sur les rotations lentes. Les rotations lentes sont calculées en se référant à un coefficient d'évolution de consommation. Le comptable vérifiera, avec la logistique, que ces coefficients sont mis à jour régulièrement (contrôle par piquage).

Chiffrage des provisions manuelles. Le comptable apportera une attention particulière à la déclaration des articles en stocks morts. Il s'assurera que cette déclaration est justifiée en interrogeant la logistique sur les dates prévisionnelles de mise au rebut (ou « riblonage »).

S'agissant des articles de rechange (service après-vente), le système propose par défaut de les provisionner à 100 %. Le comptable vérifiera que les articles en question ne sont plus portés au catalogue depuis un an. Dans le cas contraire, il diminuera le montant de provision proposé en appliquant le principe de la rotation lente.

Pour les produits nouveaux et les produits non suivis, une analyse par rapport à la valeur de réalisation nette sera conduite par le comptable afin de déterminer le surcoût de production correspondant au montant de la provision.

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Fiabiliser l'arrêté des comptes sur les stocks

Les contrôles finaux

Ces contrôles seront effectués à deux niveaux : par les entités et par le CSP.

• Les contrôles finaux menés par les entités - Un reporting synthétique permet au comptable de mesurer la cohérence des variations d'un mois par rapport à l'autre. Cet outil fait l'objet d'une analyse mensuelle. Il décompose les variations de stocks :

- par type (matières et pièces, en-cours, produits finis achetés, produits finis fabriqués), - par localisation géographique dans l'usine (amont magasin, magasin, autres lieux dont transit entre deux sites).

Ces tableaux sont conçus pour mettre en évidence les variations erratiques. Les comptables apporteront des commentaires sur les principales évolutions (changement de gamme, modification du taux de couverture...).

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• Les contrôles finaux menés par le CSP - Les tableaux de synthèse sont transmis par l'entité au CSP. La consolidation des montants donne une vision globale des variations de stocks et des provisions. Le reporting final comprend deux parties principales :

- l'analyse des éléments suivants : stocks bruts toutes usines confondues, stocks de produits finis localisés au centre de distribution, provisions, variation de stock par usine (depuis le début de l'année et sur le mois), ratio des provisions par rapport aux stocks bruts ; - les évolutions significatives et les points à surveiller.

Planification des tâches concourant à l'évaluation des stocks

Toutes les entités appartenant à la structure juridique française doivent avoir clôturé afin que l'arrêté comptable de cette entité puisse être finalisé. Pour effectuer la centralisation, les remontées des entités doivent être fournies sans le moindre retard. On peut résumer cet enjeu collectif en disant que le délai de la dernière entité correspond au délai de clôture de l'ensemble des usines...

Les délais de clôture sont courts : 3 jours ouvrés pour les usines. Ils ne permettent pas de jeter un œil critique sur l'ensemble des processus comptables de l'entité dans les tout premiers jours du mois. Pour respecter cette contrainte sans porter préjudice à la qualité des comptes, il est indispensable d'organiser les tâches pour répartir la charge de travail tout au long du mois.

La répartition dans le temps des opérations de contrôle à partir du recensement des tâches, de leurs dates de début, de leurs dates de fin et de leurs durées peut s'effectuer en construisant un PERT simplifié : sa lecture met en évidence les marges et indique les travaux qui doivent être anticipés.

Nous listons ci-dessous les tâches à effectuer pour des arrêtés mensuel et semestriel en indiquant celles qui sont sur le chemin critique, c'est-à-dire celles qui ne peuvent prendre du retard sans reculer l'échéance de la fin de l'ensemble des travaux.

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Si la fonction comptable centrale a délégué le suivi opérationnel des stocks, elle conserve néanmoins une responsabilité directe pour :

- définir les grands principes permettant d'appliquer la doctrine comptable, - mener des audits, - décider des outils de suivi des stocks et conduire les évolutions, - assurer les actions de formation, - consolider les chiffres.

S'interroger sur le niveau de centralisation et de décentralisation de la fonction comptable revient à se poser la question de son positionnement dans l'entreprise au regard du niveau de qualité qu'on cherche à atteindre. Un long chemin reste à parcourir pour que les décisions sur l'organisation de la fonction soient prises en mesurant objectivement leurs impacts sur les paradigmes de la qualité (délais, coûts, fiabilité des restitutions). Trop de dirigeants encore ne perçoivent pas la comptabilité comme une fonction utile mais plutôt comme une contrainte onéreuse. Les choix d'organisation sont alors guidés vers un objectif de réduction de coût et non vers la recherche de création de valeur. Rappelons toutefois que l'objectif de l'entreprise est d'abord de gagner de la valeur avant même de réduire ses coûts...

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L'enjeu est de revaloriser la fonction comptable en prenant conscience de ce qu'elle peut apporter à une entreprise au-delà d'une réponse à des obligations légales. Placée au cœur du système d'information financière, la comptabilité prend alors une dimension interne en étant dans des conditions idéales pour optimiser la qualité de ses restitutions. À cette fin, le rôle du comptable doit dépasser largement le cadre de la saisie des écritures pour être étroitement impliqué dans les prescriptions du système d'information.

La transversalité des processus comptables milite en faveur de cette revalorisation. La fonction ne peut pas être isolée, c'est-à-dire sans contact avec les opérationnels qui, par leurs actes, conditionnent la qualité de la comptabilité. La revalorisation de la fonction suppose de la crédibiliser auprès d'une population qui la perçoit comme une technique hermétique et non comme la traduction d'événements économiques dans un référentiel unique.

Les évolutions technologiques (réseaux, serveurs, logiciels intégrés,...) représentent une véritable opportunité pour redimensionner la fonction en cherchant à appréhender le fait générateur comptable dès sa source. La fonction peut ainsi prendre une dimension plus large : au-delà du respect des obligations légales, elle investit sa vocation interne en participant étroitement à la mesure de la performance de l'entreprise.

Réussir un projet de centralisation ou de décentralisation est l'occasion de redynamiser la fonction comptable pour que l'ensemble des acteurs internes se sente impliqué dans son niveau de qualité.

documentation:

Le juste stock plutôt que le zéro stock
Les Échos (Abonnement) - France 11032008
Même sévérité d'Alain Katz, du cabinet Metis consulting, pour qui « Le zéro stock supposerait d'avoir des capacités de production et de distribution ...

lejustestock-plutot-que-le-zero-stock_110308 _wlesechosfr.pdf

 

 

 

Les grands magasins Manor gèrent leurs approvisionnements avec l’outil ApproPlus d’Influe 13/09/2003

http://www.categorynet.com/fr/cp/details.php?id=29385 

../inventory_systems_chap5. PDF Doc. en anglais

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19/01/12



 

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