Un certain nombre de voix ont avancé au cours des
dernières semaines que la ligne ferroviaire, construite
en 1871 pourrait accepter une augmentation notable de
son trafic et même se substituer au projet d’une
nouvelle liaison entre Lyon et Turin.
Le Comité pour la Transalpine rappelle les
arguments, parfois oubliés ou méconnus, qui ont conduit
au
rejet d’une telle solution il y a déjà plus de dix
ans, à savoir :
· La Sécurité :
La réglementation interdit aujourd’hui la
construction de tunnels monotubes de grande longueur,
qu’ils
soient d’ailleurs routiers ou ferroviaires. Les
accidents dramatiques des tunnels du Mont-Blanc, du
Saint-
Gothard et du Fréjus ont-ils déjà été oubliés ?
D’autre part, en cas d’interruption de service du tunnel
du
Mont Cenis, il n’existe aucune alternative
ferroviaire entre la France et l’Italie.