I N T R O D U C T I O N
L'objectif de ce guide est de vous aider à comprendre les
codes barres pour vous permettre de mieux planifier les
applications où ils sont utilisés. L'utilisation des codes
barres s'est développée de façon considérable au cours des
quinze dernières années. Depuis l'adoption de la norme UPC par
le commerce de détail à la fin des années 70, les codes
barres font parti de notre quotidien.
Les codes barres offrent une méthode rapide, facile et précise
pour saisir des données. Une utilisation judicieuse des codes
barres peut réduire les délais nécessaires aux employés pour
effectuer certaines tâches et augmenter l'efficacité d'une équipe.
A noter concernant les codes barres : le logiciel
d'application qui gère des données de code barres détermine
à 95% le succès ou l'échec d'une application. Les codes
barres sont au logiciel ce que la saveur est au plat cuisiné.
Vous pouvez manger une préparation sans saveur, mais vous ne
pouvez pas manger de saveur sans préparation. Retenez que les
codes barres ne sont qu'une méthode d'entrée de données ; le
plus important réside dans l'usage que vous faites de ces données.
Avec l'apparition des IBM PC au début des années 80, les
applications liées aux codes barres se sont développées au
rythme de l'explosion des PC. Worth Data a été et reste un
pionnier dans ce domaine, en fournissant du matériel et des
logiciels d'impression de codes barres aux utilisateurs de PC
(et de Macintosh). La plus grande partie de ce guide est consacrée
à l'utilisation des codes barres sur le marché des
micro-ordinateurs.
Nous espérons que ce guide vous aidera à mieux comprendre
les codes barres et les technologies qui leurs sont associées.
Nous vous souhaitons d'obtenir d'excellents résultats dans vos
activités et espérons être en mesure de vous fournir le matériel
et les logiciels dont vous avez besoin.
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Ce
que contient un code barres
Un mythe entoure le domaine des codes barres, intimidant
beaucoup de personnes. Dissipons le rapidement. Premièrement,
un code barres ne contient généralement aucune donnée
descriptive (comme votre n° de sécurité sociale ou
l'immatriculation de votre voiture qui n'ont rien à voir avec
votre nom ou votre adresse). Les données d'un code barres représentent
uniquement un numéro de référence que l'ordinateur utilise
pour rechercher l'information qui lui est associée sur le
disque dur (données descriptives et autres informations
utiles).
Par exemple, les codes barres que l'on trouve sur les
produits alimentaires. i.Produits alimentaires; ne contiennent
pas le prix ou la description de l'article. Au lieu de cela, le
code barres comporte un "code produit" (12 chiffres).
Lorsque le code est lu par un lecteur de code barres puis
transmis à l'ordinateur, celui-ci recherche le fichier
enregistré sur le disque et associé à ce code produit. Dans
le fichier figure le prix, le nom du distributeur, la quantité
disponible, la description du produit, etc. L'ordinateur
effectue une lecture de prix en lisant le code barres puis il crée
un registre des articles et additionne le prix au sous total des
produits achetés (il soustrait également la quantité du stock
disponible).
Autre exemple de données de code barres : dans une
application utilisée pour réaliser des études qualitatives,
un code barres peut être formé d'un seul chiffre et
s'intituler "Echec test vibration". L'ordinateur
associe le chiffre unique au résultat du test.
En règle générale, les codes barres contiennent uniquement
des données d'identification (ID) ; l'ordinateur recherche
ainsi toutes les informations utiles associées à ces données
d'identification (ID).
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La
structure d'un code barres
 
Un code barres est une série de lignes verticales de largeur
variable (appelées barres) et d'espaces. L'ensemble des barres
et des espaces est appelé "éléments". Il existe
différentes combinaisons de barres et d'espaces représentant
différents caractères.
Lors de la lecture d'un code barres, le faisceau lumineux émis
par le scanner est absorbé par les barres sombres sans être réfléchi,
alors qu'il est réfléchi par les espaces clairs. A l'intérieur
du scanner, un détecteur photo cellulaire reçoit la lumière réfléchie
et la convertit en un signal électrique.
Ainsi, lorsqu'un crayon optique lit un code barres, le
scanner crée un signal électrique faible pour les espaces
(lumière réfléchie) et un signal électrique fort pour les
barres (rien n'est réfléchi). La durée du signal électrique
détermine si les éléments sont larges ou étroits. Le décodeur
d'un lecteur de codes barres peut convertir ce signal en caractères
représentés par le code barres. Les données décodées sont
ensuite transmises à l'ordinateur dans un format traditionnel.
Les
différents types de codes barres
Il existe de nombreux types de codes barres. Certains sont
uniquement numériques (UPC, EAN, 2 parmi 5 entrelacé).
D'autres ont une longueur fixe (l'UPC-A est formé de 12
chiffres, l'UPC-E est formé de 6 chiffres, l'EAN-13 est formé
de 13 chiffres et l'EAN-8 est formé de 8 chiffres). Certains
codes barres sont formés de caractères alphanumériques (Code
93, Code 128 et Code 39). Il existe un code barres permettant
d'encoder les 128 caractères ASCII (Code 128).
De nombreux codes ont été conçus il y a plusieurs décennies
puis remplacés par des codes plus récents. Certains secteurs
d'activité ont établi leur norme sur les anciens codes barres
avant l'apparition de codes plus performants. Par conséquent,
les anciens types de codes sont toujours utilisés dans ces
secteurs.
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Recommandations
concernant la sélection d'un type de code barres

Pour de nouveaux projets utilisant les codes barres et ne dépendant
pas de normes imposées par un secteur d'activité ou un client,
le Code 39 est le plus universel, hors
produits alimentaires, , car la plupart des équipements
pour codes barres lisent et impriment le Code 39. Cependant, le
Code 39 produit des codes barres relativement longs et n'est pas
particulièrement efficace en ce qui concerne la densité (la
densité maximum est de 9,4 caractères par pouce, comprenant 2
caractères de départ/arrêt). Lorsque la largeur de l'étiquette
doit être maîtrisée et en présence de données numériques
ou de lettres minuscules, le Code 128 représente la meilleure
alternative. Le Code 128 possède une structure numérique extrêmement
efficace permettant de produire des codes barres très denses et
il accepte les 128 caractères ASCII. Tous les lecteurs ne
lisent pas les Codes 128, donc, avant de le choisir pour norme,
vérifiez que votre lecteur est capable de le lire. Le Code 93
n'a été défendu que par un seul distributeur. Il requiert
deux caractères pour obtenir l'extension ASCII et il ne possède
pas d'option numérique. Pour ces raisons, l'utilisation du Code
128 est souvent préférable à celle du Code 93.
Plus les éléments sont larges, plus l'espace requis pour
imprimer le code barres est important et, par conséquent, plus
la densité du code est basse. Plus les barres et les espaces
sont fins, moins l'espace requis est important et plus la densité
est haute.
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Les
lecteurs de codes barres
Il existe trois types de lecteurs de codes barres : les
lecteurs fixes, les lecteurs portables à transmission par lots
et les lecteurs à fréquence radio. Les lecteurs fixes restent
attachés à leur ordinateur hôte ou à leur terminal et ils
transmettent un article de données à la fois pendant la
lecture des données. Les lecteurs portables fonctionnent avec
des piles et stockent les données en mémoire pour les
transmettre ultérieurement par lots à l'ordinateur hôte. Des
lecteurs portables plus perfectionnés permettent d'opérer également
en mode non-portable, ce qui évite la nécessité d'avoir un
lecteur fixe séparé. Les lecteurs portables à fréquence
radio (RF) fonctionnent avec des piles et transmettent les données
en temps réel. Plus important, l'hôte peut communiquer à l'opérateur
des instructions lui indiquant ce qu'il doit faire dans le
contexte (en fonction de la progression du travail).
Pour l'essentiel, un lecteur de code barres est formé d'un décodeur
et d'un scanner (un câble est également requis pour connecter
le décodeur à l'ordinateur ou au terminal). La fonction de
base d'un scanner est de lire un code barres et de produire un
signal électrique correspondant à la configuration des barres
et des espaces du code. Un décodeur est généralement un boîtier
séparé qui accepte les modèles numérisés de barres et
d'espaces, les décode en données équivalentes avant de les
transmettre immédiatement ou par lots à l'ordinateur (avec ou
sans fil).
Les
lecteurs clavier Wedge pour PC

Si le lecteur de codes barres est connecté par l'intermédiaire
de l'interface clavier, il envoie les données en "codes
clavier", exactement comme si les données avaient été
tapées sur le clavier. Les lecteurs à interface clavier sont
surnommés "lecteurs Wedge", parce qu'ils sont
physiquement placés entre le clavier et l'ordinateur (ou le
terminal) et sont connectés comme un second clavier. Le grand
avantage des "lecteurs Wedge" réside dans le fait que
la lecture de codes barres peut être ajoutée sans aucun
changement de logiciel. Le logiciel accepte les données comme
si elles avaient été tapées par un opérateur très rapide
(bien entendu, le clavier reste entièrement disponible !). Avec
un lecteur Wedge, tout programme qui
accepte les données tapées sur un clavier acceptera les données
de code barres sans aucune modification.
Il est préférable d'utiliser un lecteur clavier Wedge qui
émule toutes les touches, comprenant les touches de fonctions
(Ctrl, Alt, Page Préc. etc.). Il n'est pas possible d'installer
un lecteur clavier Wedge à plus de 3 mètres de l'ordinateur.
Vous pouvez vous procurer un câble rallonge pour le scanner,
afin d'étendre la portée de 10 à 30 mètres de l'ordinateur.
Pour des applications à longue portée, il préférable
d'utiliser un crayon optique sans fil à fréquence radio. Le
crayon est muni d'un émetteur et le décodeur d'un récepteur.
Cela permet au crayon de transmettre des données numériques au
décodeur par l'intermédiaire d'une fréquence radio au lieu
d'un câble. La portée des crayons optique à fréquence radio
peut aller jusqu'à 50 mètres. A cette distance, la difficulté
consiste à entendre le bip du décodeur.
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Les
lecteurs de codes barres série
Une autre méthode de transmission de données à partir d'un
lecteur de code barres vers un ordinateur existe en format ASCII
série RS-232. Si vous avez un ordinateur multi-utilisateurs (un
système UNIX par exemple) avec des terminaux ASCII série pour
chaque utilisateur, un lecteur de codes barres peut être
connecté entre le terminal et l'ordinateur hôte, transmettant
des données ASCII comme le terminal. Les
données de codes barres ressemblent à des données tapées au
clavier.
Les utilisateurs uniques d'ordinateurs dépourvus de clavier
externe (comme la plupart des ordinateurs portables) doivent
utiliser le port série comme interface au lecteur de codes
barres. Pour que les codes barres apparaissent comme des données
ayant été tapées sur un clavier, un TSR (protocole de
routage) ou un programme pilote de périphérique est également
nécessaire. Nécessitant seulement 2 Ko de mémoire vive, ce
programme recueille les données du port COM et les place dans
la mémoire tampon du clavier. Les données
de code barres semblent ainsi avoir été tapées au clavier.
Si le programme de votre ordinateur peut lire directement les
données du port série, aucun programme supplémentaire n'est nécessaire.
Les lecteurs série peuvent être installés à plusieurs
dizaines, voire centaines de mètres de l'ordinateur (les
lecteurs clavier Wedge ne peuvent pas être installés à plus
de 3 mètres). Des lecteurs série multiples peuvent également
être connectés au même ordinateur (impossible avec des
lecteurs clavier Wedge). Le PC exécute un programme qui
interroge les lecteurs l'un après l'autre.
Les lecteurs de code
barres pour ordinateur central
Les ordinateurs centraux ou principaux sont souvent équipés
de terminaux ayant des connecteurs données et des formats de
données uniques (qui diffèrent du format ASCII ou des codes
clavier). C'est le cas des systèmes IBM 36-38, AS/400, 4300,
9000, etc. Pour utiliser des codes barres avec ces ordinateurs,
vous devez choisir un lecteur clavier Wedge spécialement adapté
au terminal auquel il doit se connecter. Certains distributeurs
comme Compsee, UBI et Welch-Allyn sont spécialisés dans les
lecteurs se raccordant à des terminaux centraux.
Une alternative consiste à utiliser un PC équipé d'une
carte d'émulation de terminal et raccordé au central. Cette
solution permet d'utiliser avec le PC une imprimante laser et un
lecteur de code barres moins coûteux.
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Les
lecteurs portables

Les lecteurs portables fonctionnent avec des piles et
stockent les données en mémoire pour une transmission ultérieure.
En plus d'un scanner de code barres, un lecteur portable est
souvent doté d'un écran à cristaux liquides, permettant
d'indiquer les tâches à accomplir à l'opérateur, et d'un
clavier pour la saisie de données variables (quantités). La
facilité de programmation constitue un élément essentiel dans
le choix d'un lecteur portable, en fonction de vos talents de
programmeur. De nombreux distributeurs affirment que c'est
facile (si vous savez programmer en C++ ou si vous suivez leur
formation de deux semaines). D'autres variables sont importantes
à considérer : la durée de vie des piles (au moins 20 000
lectures), la qualité de l'affichage, le poids et la taille de
l'appareil, le service après vente en cas de panne.
Worth Data a été un pionnier et a licencié des messages
vocaux pour apporter un complément à l'affichage des messages
sur un appareil portable, répondant ainsi aux problèmes de
faible lumière, de différences linguistiques et de manque de
clarté des messages. Cet appareil signale toute entrée
incorrecte de données, la nécessité de changer les piles ou
de transférer les données. Il offre la possibilité de
personnaliser un ou plusieurs messages vocaux en fonction des
applications.
La plupart des opérateurs préfèrent utiliser un appareil
ne nécessitant aucune programmation pour l'inventaire (un
appareil comportant des programmes préchargés de saisie de
données d'inventaire) ou pour lequel ils peuvent rédiger des
programmes simples.
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Les
lecteurs à fréquence radio

Les lecteurs à fréquence radio apportent les meilleures réponses
aux exigences de nombreuses applications, en particulier pour
toutes celles qui s'exécutent loin d'un ordinateur utilisé
pour contrôler et guider l'opérateur dans son travail. Le prélèvement
et le stockage d'articles en entrepôt, l'expédition et la réception
de marchandises sont des applications dont l'efficacité est
accrue grâce à l'utilisation d'appareils à fréquence radio,
car l'ordinateur central peut guider l'opérateur vers les
articles recherchés et lui indiquer les tâches à accomplir
avec une grande précision grâce à une mise jour instantanée
de l'inventaire.
Les lecteurs à fréquence radio sont semblables à des
terminaux en-ligne, mais sans fil. L'opérateur peut évoluer
dans son local pour scanner et taper des données en recevant
une réponse de l'ordinateur à chaque entrée. Ainsi,
l'ordinateur peut éditer les données avec une grande précision
et indiquer à l'opérateur les tâches à accomplir en fonction
des données saisies. Les applications classiques de ces
lecteurs et les avantages qui leur sont associés sont les
suivants :
Prélèvement : guidage de l'opérateur, substitutions
instruites par ordinateur, gestion des commandes en temps réel.
Stockage : l'inventaire est disponible instantanément
pour la vente ou la production.
Approvisionnement : les commandes de réassort peuvent être
instantanément passées. Les pièces urgentes peuvent être
automatiquement dirigées vers la fabrication.
Expédition : annulation des expéditions incomplètes ou
incorrectes grâce au contrôle de l'ordinateur avant ou
pendant le chargement.
Il existe deux catégories principales de lecteurs à fréquence
radio sur le marché :
des lecteurs qui émulent des terminaux ou des PC
des lecteurs plus simples qui communiquent avec le port série
des ordinateurs. En voici une description succincte :
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Les lecteurs à fréquence radio qui
émulent des terminaux des PC
Ces lecteurs étaient à l'origine des émulateurs
d'ordinateurs centraux, comme des terminaux IBM 3270 ou 5250. L'émulation
d'un ordinateur central IBM n'est pas une tâche aisée et représentait
un coût très important (environ 60 000 Francs par unité de
contrôle et 24 000 Francs par terminal).
De nos jours, plusieurs terminaux se distinguent pour l'émulation
des postes de travail PC (Symbol Technologies et Intermec par
exemple) sur NT ou des réseaux Netware Local Area Networks. Ces
machines sont des ordinateurs 486 dotés d'une large mémoire
permettant le téléchargement de logiciels à partir du serveur
d'un réseau. Ils sont relativement coûteux, de 18 000 à 30
000 Francs environ par terminal, ils exigent l'installation d'un
LAN (Local Area Network) et nécessitent surtout l'écriture
d'applications dans le coin supérieur gauche de l'écran. De
plus ils requièrent l'acquisition d'un contrôleur de réseau
(de 18 000 à 60 000 Francs). Ces terminaux exigent presque
toujours l'écriture d'un programme pour terminal en C++ et la
modification des programmes hôtes pour qu'ils utilisent
uniquement le coin supérieur gauche de l'écran. Il faut
ajouter à cette liste un personnel compétent pour
l'administration du réseau à chaque emplacement.
Les lecteurs à fréquence radio
communiquant avec le port série
Ces lecteurs nécessitent une programmation sur l'ordinateur
hôte pour lire et écrire vers un port série. Ce type de
programmation est relativement aisé et peut être réalisé
dans la plupart des langages ou sur presque toutes les
plates-formes. Les logiciels d'application existants peuvent être
modifiés pour inclure ces simples lecteurs à fréquence radio,
mais ceci nécessite une programmation. L'effort requis est
considérablement moindre qu'avec une émulation de terminal,
car toute la programmation s'effectue sur l'ordinateur hôte.
Les programmes d'émulation de terminal nécessitent une
programmation pour l'hôte (coin supérieur gauche), mais également
pour le terminal.
Ces lecteurs coûtent généralement deux fois moins cher que
les "émulateurs de terminaux" plus complexes. Ils ont
souvent un délai de réponse plus court grâce à une
configuration en logiciels plus légère. Aucun réseau n'est
requis ; même un ordinateur 286 lent peut les piloter à leur
vitesse maximale. Ils sont beaucoup plus simples et donc moins
coûteux, MAIS ils nécessitent une programmation pour que leur
potentiel soit pleinement exploité. En les exécutant en mode
"unidirectionnel" sans programmation, vous vous privez
des capacités les plus intéressantes d'un ordinateur (connues
sous le nom d'applications activées par événement).
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Les terminaux à large spectre comparés
aux terminaux à ondes courtes
Les ondes courtes font référence à des ondes radio émises
sur une fréquence courte. Le large spectre fait référence à
des ondes radios émises sur une fréquence plus longue pour éviter
les interférences. Les ondes courtes peuvent être licenciées
à haute énergie et non licenciées à basse énergie. Le large
spectre est presque toujours non licencié à haute énergie. Il
est plus performant pour les très grands réseaux de terminaux
à fréquence radio (150 terminaux ou plus dans le même
immeuble). Pour les réseaux de terminaux moins importants, les
ondes courtes non licenciées sont généralement moins coûteuses,
moins difficiles à programmer et elles transmettent aussi loin
en consommant beaucoup moins d'énergie (piles plus légères).
Une radio à ondes courtes avec des fréquences réglables
par l'utilisateur permet d'éviter les interférences aussi
efficacement qu'un spectre large. En réalité, on peut affirmer
que dix canaux ou plus sélectionnables par l'utilisateur sont
au moins aussi fiables que les spectres larges à fréquence
fixe. Ce que vous devez impérativement éviter, ce sont les
terminaux à ondes courtes réglés sur une fréquence fixe
modifiable uniquement par le fabricant. De plus en plus
d'appareils fonctionnent sans fil. A l'avenir, vous devez vous
attendre à une augmentation substantielle des interférences.
Le terminal à fréquence radio de
Worth Data
Nous offrons un appareil radio à ondes courtes qui possède
jusqu'à 16 fréquences sélectionnables par l'utilisateur. Ce
choix permet d'éviter les interférences avec d'autres
appareils émettant sur la même onde. Comme son récepteur est
très sensible, la couverture est excellente : 150 000 m2 en
moyenne sans relais et jusqu'à 900 000 m2 avec des relais.
Chaque station de base peut traiter 300 transactions à la
minute.
Il est deux fois moins cher que les systèmes à large
spectre. Toute programmation se fait sur l'ordinateur hôte, en
utilisant n'importe quelle plate-forme et n'importe quel langage
qui puisse lire et écrire avec le port série de l'hôte. En
utilisant des stations de base multiples avec un trafic séparé,
chaque site peut aisément accueillir de 50 à 100 terminaux.
Des modèles sont disponible pour l'Europe continentale
(434Mhz), l'Angleterre (458Mhz), les Etats-Unis (911Mhz),
l'Australie et la Nouvelle-Zélande (921Mhz) et Singapour
(451Mhz).
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Les
crayons optique

Les crayons optique représentent le type de lecteur de codes
barres le moins cher et le plus ancien. Un crayon optique est
formé d'un tube de 13 mm de diamètre en acier inoxydable ou en
plastique. L'optique se situe à la pointe du crayon lui-même
connecté à un cordon de raccordement. Le scanner crayon doit
être déplacé par l'utilisateur sur toute la largeur du code
barres et en le touchant. Lorsque le crayon balaye le code
barres, la lumière réfléchie est convertie en signaux électriques
par une cellule photo située dans le crayon.
La lecture au crayon optique nécessite un peu d'entraînement
; il ne s'agit pas d'un scanner "qui ne manque jamais sa
cible". Cependant, même sans indication la plupart des
utilisateurs peuvent faire fonctionner correctement un crayon en
l'espace d'une minute. Si vous rencontrez des difficultés, les
techniques de lecture sont décrites dans la plupart des manuels
et respectent les quelques règles de bon sens suivantes :
Tenez le crayon avec la pointe en bas, à gauche ou à
droite du code barres sur une surface propre et blanche.
Inclinez le crayon d'environ 30° par rapport à la
perpendiculaire de la page.
Tracez rapidement une ligne imaginaire sur toute la
largeur du code barres (sans appuyer trop fort).
Les crayons optique peuvent lire des codes barres de
n'importe quelle longueur. La plupart d'entre eux peuvent lire
à travers des surfaces laminées (jusqu'à une épaisseur de
2,5 mm). Beaucoup peuvent lire à travers des boîtiers de CD et
de cassettes.
Le matériau utilisé pour fabriquer le crayon vous donne une
indication de sa qualité. Si la plupart des crayons en
plastique sont de qualité inférieure, les crayons en acier ne
sont pas tous de qualité supérieure. Les crayons optique en
acier fabriqués aux Etats-Unis ou au Japon sont généralement
de qualité supérieure. Etudiez les termes de la garantie et
assurez-vous que le service après vente est gratuit lorsque la
période de garantie est dépassée. Les crayons optique
risquent plus de se détériorer que les décodeurs.
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Les résolutions des crayons optique
Les crayons optique sont proposés dans une variété de résolutions
(basses, moyennes et hautes). Elles permettent la lecture de
codes barres imprimés selon différentes méthodes et la
lecture d'éléments très étroit (haute densité). Les crayons
à basse résolution ont une ouverture d'un diamètre plus large
pour laisser passer la lumière réfléchie vers la cellule
photo. Par conséquent, si les barres d'un code contiennent de
très petits points blancs sur une impression matricielle, elles
sont toujours interprétées comme des barres.
Un crayon optique à haute résolution possède une ouverture
d'un diamètre plus petit qui rend visibles les défauts que
comportent les barres ou les espaces. Il ne lit donc pas aussi
bien les impressions matricielles que les crayons optique à
plus basse résolution.
Un crayon optique à basse résolution possède une ouverture
si large qu'il ne ferait pas la distinction entre des barres et
des espaces très étroits et serait donc incapable de lire des
codes barres de haute densité. Les crayons optique à haute résolution
ne lisent qu'un seul élément à la fois (barre ou espace) et
sont ainsi capables de décoder convenablement des codes barres
à haute densité. Par conséquent, si vous lisez des codes
matriciels, utilisez une résolution basse. Si vous lisez
uniquement des codes barres produits sur des imprimantes
thermiques et laser, utilisez une haute résolution. Si vous
lisez aussi bien des codes barres produits sur des imprimantes
matricielles que d'autres types de codes barres, utilisez un
crayon optique à résolution moyenne.
Les différents types de crayon optique, leur résolution et
leur utilisation sont les suivants :
Basse résolution : de
0,25 à 0,40 mm (impressions matricielles seulement)
Moyenne résolution :
0,20 mm (plusieurs types d'impression)
Haute résolution :
0,15 mm (thermiques et laser seulement)
Très haute résolution :
0,10 mm (codes barres de très haute densité)
Certaines imprimantes laser centrales Xerox très rapides
(pas les imprimantes PC de type HP) peuvent également produire
des barres comportant de petits points blancs (comme les
imprimantes matricielles). Les crayons optique à haute résolution
ne conviennent pas pour la lecture de tels codes.
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La source lumineuse du scanner
Les crayons varient aussi en fonction du type de faisceau
lumineux utilisé. Aujourd'hui, la plupart des crayons optique
possèdent un faisceau lumineux rouge (670nm) qui est visible
lorsqu'il est réfléchi par le support lu. Un crayon optique
est "à lumière visible" simplement lorsque vous
pouvez apercevoir la lumière émise par la pointe. Ce type de
faisceau permet de lire n'importe quel code barres visible, en
particulier les codes imprimés sur une imprimante thermique,
contrairement aux crayons optique à lumière infrarouge (870nm)
qui ne peuvent pas les lire. La pointe d'un crayon de ce type émet
une lumière invisible.
Les crayons optique à lumière infrarouge offrent l'avantage
de pouvoir lire les codes barres infalsifiables. Un code barres
peut être imprimé en utilisant de l'encre qui absorbe la lumière
infrarouge (à base de carbone) puis recouvert d'un écran noir
laminé qui est aveugle à ce type de lumière. Ce procédé
offre une protection contre la photocopie de badges de sécurité.
Seuls les lecteurs à lumière infrarouge peuvent lire un code
barres "noir sur noir".
Les scanners à interrupteur
Les crayons optique classiques, dont la plupart des lecteurs
de codes barres sont équipés, sont toujours alimentés en
courant sauf si l'ordinateur ou le terminal est éteint.
L'utilisateur ne doit pas s'inquiéter : le faisceau LED durera
pendant vingt ans.
Cependant, avec un lecteur de code barres portable, l'économie
d'énergie est un souci constant. Un crayon optique à
interrupteur représente la meilleure solution contre le
gaspillage d'énergie. En lisant, il suffit de presser
l'interrupteur pour alimenter le crayon en courant.
Lorsque la lecture est terminée, il suffit de relâcher
l'interrupteur pour couper l'alimentation.
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Les
crayons optique à fréquence radio
Les crayons optique à fréquence radio sans fil sont utilisés
pour des lectures sans raccordement. Le crayon est muni d'une
pile, d'une antenne et d'un émetteur intégré. La radio
remplace simplement le cordon de raccordement qui reliait le
crayon au décodeur. La photo ci-dessous présente le crayon
optique à fréquence radio de Worth Data.
Le crayon ne possède aucun signal sonore pour confirmer une
"lecture réussie". Comme la radio se substitue au
cordon de raccordement, la station de base ou le décodeur émet
un bip pour indiquer que la lecture est réussie. Le champ
d'utilisation est ainsi limité par la possibilité d'entendre
les signaux sonores. Des haut-parleurs peuvent être connectés
à la station de base et des extension de portée installés
pour augmenter la surface opératoire. Un bip à distance est également
disponible, véritable "écouteur sans fil",
chez la plupart des distributeurs de matériel HI-FI.

Les extensions de portée
Les extensions de portée se composent d'une antenne et d'un
signal sonore supplémentaire. L'ajout de plusieurs extensions
de portée à fréquence radio peut augmenter la surface opératoire
mais l'utilisateur doit en permanence être capable d'entendre
le bip. L'efficacité des crayons optique à fréquence radio dépend
du bruit environnant. Les applications classiques sont l'expédition
et la réception. Des données variables, comme des quantités,
peuvent être saisies en scannant un "tableau numérique"
conçu spécialement pour que le lecteur fonctionne comme un
clavier, accumulant des données scannées jusqu'à la lecture
du code "ENTREE".
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Les
lecteurs de badges

Ces lecteurs fonctionnent avec une main. L'utilisateur doit
faire glisser le badge et son code barres dans la fente du
scanner. Ils sont utilisés dans tous les lieux où l'entrée et
la sortie sont automatiques, pour le pointage des employés, la
comptabilité des membres d'un club, dans des restaurants
scolaires, etc. Ces scanners sont semblables à ceux des crayons
optique, mais ils ont souvent été améliorés pour permettre
à une seule résolution de lire sans difficulté la plupart des
codes barres. En exploitant l'espace supplémentaire avec des
optiques plus grandes, un lecteur de badges possède généralement
une ouverture verticale offrant une meilleure lecture des éléments.
Un lecteur de code barres à haute résolution peut lire presque
tous les types d'impression de codes barres, des matriciels
jusqu'à la haute densité.
Les lecteurs de badges sont également proposés avec une
source lumineuse visible ou infrarouge. Un faisceau visible peut
lire n'importe quel code barres visible à l'il nu, comprenant
les codes barres imprimés sur des imprimantes thermiques
(l'infrarouge ne peut pas lire ces codes). Les lecteurs de
badges à lumière infrarouge sont utilisés pour des codes
barres protégés "noir sur noir" (le code barres est
recouvert d'un écran noir que la lumière infrarouge peut
traverser).
Les
lecteurs laser

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Ces lecteurs sont munis d'un faisceau lumineux très précis
qui peut être réfléchi avec une grande acuité allant de
quelques centimètres à quelques mètres. Presque tous les
lecteurs laser possèdent maintenant un faisceau qui se déplace
en balayant son champ de vision (certains scanners plus anciens
doivent être déplacés par l'utilisateur au-dessus du code
barres). Les avantages des lasers à faisceau mobile sont les
suivants :
Lecture à distance des codes barres (de 8 à 45 cm et
jusqu'à 5 mètres pour la lecture de codes barres à basse
densité).
Lecture d'objets mobiles sur une chaîne de montage.
Utilisation automatique. Certains lasers peuvent être
montés sur des stands et se déclenchent automatiquement
lors du passage d'un objet sous le scanner. Utilisés dans
les banques du sang, les bibliothèques, etc.
Lecture à travers du verre ou des surfaces laminées.
Lecture de codes barres sur des surfaces courbes (sacs).
Lecture de codes barres situés dans des endroits
difficiles d'accès.
Les lecteurs laser émettent un faisceau lumineux laser qui
balaye le code barres 36 fois par seconde. A un tel taux, les
mauvaises lectures ne se remarquent pas et l'utilisateur ne
s'aperçoit que de la réussite du décodage. Lorsque la lecture
est terminée, le laser s'éteint et il est nécessaire de déclencher
l'interrupteur pour réactiver la lecture.
Plus la densité du code barres est basse, plus le lecteur
laser peut lire loin. Plus la densité du code barres est haute,
plus le lecteur laser doit être proche du code.
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Les lecteurs laser à gâchette
Ces lecteurs ne manquent presque jamais leur cible. Il suffit
de viser et de tirer face au code barres, les barres étant à
la verticale (le faisceau laser tracera une ligne rouge en
travers du code barres lors du déclenchement de la gâchette).
En visant le code barres avec le pistolet à laser, la lecture
est instantanée sur déclenchement de la gâchette. Il est
parfois nécessaire de rapprocher le scanner laser du code
barres pour obtenir une bonne lecture, rien de plus. Un lecteur
laser à gâchette coûte de 5 à 10 fois plus cher qu'un crayon
optique, mais il offre une plus grande aisance de lecture. Il
est très important de vérifier la durée de la garantie sur
les lecteurs laser en cas d'utilisation intensive.
Les lecteurs laser de base peuvent lire jusqu'à une distance
comprise entre 25 et 50 cm, en fonction de leur marque. Il
existe des lecteurs laser de longue portée, portables avec gâchette,
qui peuvent lire jusqu'à 10 mètres de distance (avec des codes
barres de basse densité sur un support rétro-réfléchissant)
ou 3 mètres de distance avec des codes barres de basse densité
sur un support papier. Les lecteurs laser de longue portée sont
évidemment plus coûteux que les lecteurs laser classiques.
Nous avons testé le LZ100 et le LZ200 en les lançant
violemment contre le sol. Ils ont résisté à des chutes répétées.
L'élément de lecture est garanti à vie. Ces deux modèles
utilisent le moteur de lecture Symbol 1200 (ce moteur résiste
à un impact d'une force de 2000 G). Nous avons développé ce
lecteur laser après plusieurs années de déception face au
manque de fiabilité d'autres produits à lecture laser. Les
lasers Symbol étaient fiables que tous les autres produits que
nous avons vendus, mais ils étaient difficiles à intégrer aux
caractéristiques uniques de notre lecteur. Par conséquent,
nous nous sommes trouvés dans l'obligation de fabriquer nos
propres lecteurs laser intégrant des moteurs Symbol. En tant
que fabricant, nous sommes en mesure de mieux contrôler le bon
fonctionnement et la fiabilité de nos lecteurs.
Les lecteurs laser sans
fil

remonter
Il existe au moins quatre lecteurs laser à fréquence radio
disponibles sur le marché. Ces appareils possèdent un décodeur,
des piles et un émetteur monté dans le lecteur laser. Ils
permettent de transférer des lectures laser vers une station de
base/décodeur sans raccordement. Leur portée varie entre 6 et
10 mètres à partir de la station de base.
L'illustration ci-dessus montre le lecteur laser à fréquence
radio de Worth Data. Il a une portée de 30 mètres. Il lit à
une distance du code barres comprise entre 0 et 45 cm. Les
autres lecteurs laser comparables coûtent beaucoup plus cher.
La version laser bidirectionnelle possède un indicateur de
"lecture réussie" en plus du bip de confirmation de
"réception des données par la base" du lecteur
laser. Il n'est donc pas nécessaire d'entendre le message de réception
d'une "lecture réussie" par la station de base. La
station de base se connecte en série avec le clavier ou au port
série d'un PC ou d'un Mac. Il est possible de connecter
plusieurs lecteurs laser en bidirectionnel à une station de
base.
Les lecteurs à fente de grande
surface
Ces appareils émettent en permanence des faisceaux lumineux
multi-directionnels pour augmenter au maximum le taux de lecture
des codes barres, quelle que soit l'orientation du code par
rapport au scanner. Sauf si le code barres est masqué par
l'article, le lecteur a toutes les chances de le lire. Ces
appareils doivent être intégrés aux comptoirs des caisses
enregistreuses. En général, ils sont directement connectés
aux systèmes de gestion du terminal de la surface de vente.
Les lecteurs de comptoir
Ces appareils sont les petits cousins des lecteurs à fente
des grandes surfaces. Il ont été développés pour les
magasins d'alimentation qui souhaitaient bénéficier de
services automatiques mais qui ne disposaient pas de l'espace nécessaire
pour installer des scanners à fente. Il possèdent aussi une
source lumineuse omni-directionnelle permettant à l'utilisateur
de présenter le code barres sous n'importe quel angle. Il sont
installés sur le comptoir ou sur un stand lui-même placé sur
le comptoir. Les articles sont présentés à quelques centimètres
du scanner pour permettre des lectures de qualité.
remonter
Les lecteurs industriels
Il existe également une gamme complète de lecteurs conçus
spécialement pour des applications industrielles, comprenant de
petits scanners à moins de 6000 Francs qui lisent à une
distance de quelques centimètres et de grands scanners à
longue portée d'un coût supérieur à 120 000 francs qui
lisent à six mètres de distance. Ils sont en général installés
près de chaînes d'assemblage pour lire les codes barres sur
les pièces. L'ordinateur hôte dirige ensuite les articles vers
la chaîne appropriée. Un exemple classique est celui des
scanners utilisés dans les salles de tri des bagages dans les aéroports.
Ce type d'équipement est presque toujours vendu avec du matériel
clés en main (comprenant les tapis roulant) et des logiciels
par des intégrateurs spécialisés.
Lazerdata Corp. 407-843-8975
Microscan 206-226-5700
Les
lecteurs douchette CCD


Ces douchettes sont aussi des scanners "qui ne manquent
jamais leur cible". La plupart de ces lecteurs doivent
toucher un code pour le lire, mais quelques uns possèdent une
distance lecture de type lecteur laser. Certains n'ont pas de gâchette
et d'autres nécessitent le déclenchement d'une gâchette ou
d'un bouton pour activer la lecture. Les douchettes peuvent réaliser
jusqu'à 200 lectures par seconde, rendant invisibles les échecs
de lecture successifs. Elle sont munies d'une série de
faisceaux LED avec des détecteurs de lumière CCD pour la réflexion
de la lumière. Une douchette ne comporte aucune pièce mobile.
remonter
La plupart des douchettes CCD ont une profondeur de champ
(champ de lecture) de 13 mm seulement. Elles doivent en contact
avec le code pour réussir une lecture. Au cours des deux ou
trois dernières années, les douchettes CCD ont été développées
avec des profondeurs de champ allant jusqu'à 20 cm. Nous
fabriquons ce type d'appareil et l'avons placé dans le même boîtier
que notre scanner laser. Cette douchette a une profondeur de
champ inférieure à celle d'un lecteur laser et ne lit pas très
bien les codes barres de très haute densité, mais elle est
d'un moindre coût (un argument incontournable pour beaucoup de
personnes).
La plupart des douchettes CCD ont une ouverture à l'avant,
de 5 à 7,5 cm environ. Si vous devez lire un code barres plus
large que l'ouverture de votre douchette, vous échouerez. Grâce
à de récents développements, les douchettes CCD qui lisent à
distance (jusqu'à 12,5 cm) sont capables de lire des codes
barres ayant jusqu'à 10,5 cm de large.
Les lecteurs intégrés
La plupart des lecteurs de codes barres sont munis de décodeurs
séparés, mais les décodeurs peuvent aussi être intégrés au
scanner, habituellement dans la poignée. Un lecteur intégré
est souvent moins cher et moins encombrant qu'un décodeur séparé.
Les inconvénients des décodeurs intégrés sont les suivants :
1) vous n'avez pas la possibilité de connecter un second
scanner, un crayon optique par exemple, en complément du laser
ou de la douchette 2) l'alimentation ne peut pas être adaptée
aux ports clavier à faible courant.
remonter
L'impression
des codes barres

Il existe plusieurs façons d'acquérir des codes barres
imprimés, comme suit :
Acheter des codes barres photo-composés chez un fabricant
d'étiquettes.
Imprimer vos codes barres en utilisant des logiciels d'étiquetage
et votre imprimante de bureau (matricielle, à jet d'encre
ou laser).
Imprimer vos codes barres sur des imprimantes spécialement
conçues pour l'impression de codes barres.
Les fabricants qui souhaitent intégrer l'impression des
codes barres à celles des emballages de leurs produits,
doivent utiliser des matrices sur films ou des polices de
codes barres conçues pour les imprimantes Linotronix.
Quel que soit votre choix, il est nécessaire de respecter
quelques règles de bon sens :
Eviter les codes barres colorés (utiliser le noir) et les
supports colorés (utiliser le blanc). Toutes les autres
couleurs réduisent le contraste entre les barres et les
espaces, réduisant la lisibilité d'un code barres.
Tester à fond tous les codes barres avant leur mise en
circulation. Attention : ne pas découvrir un problème après
avoir distribué 10 000 étiquettes qui devront toutes être
remplacées.
remonter
Les étiquettes pré-imprimées
Si les seules applications où vous utilisez des codes barres
sont le suivi des frais fixes d'inventaire et les badges pour
les employés, la meilleure solution est l'acquisition d'étiquettes
numérotées et pré-imprimées. Les étiquettes photo-composées
sont en général de très grande qualité et coûtent environ
1800 Francs pour 5000 unités. Les bibliothèques utilisent ces
étiquettes, car elles ont une durée de vie de 25 ans et
peuvent être commandées par 100 000 unités. Elles utilisent généralement
des étiquettes de grande qualité, résistantes, laminées et
photo-composées.
Vous avez également la possibilité d'imprimer des étiquettes
de grande qualité sur des imprimantes à transfert thermique en
utilisant des rouleaux d'étiquettes en polyester XT ou sur des
imprimantes laser en utilisant un support vinyle, plus coûteux
que le papier.
L'impression sur une imprimante PC
En utilisant un logiciel de PC, les imprimantes matricielles
et laser sont maintenant capables d'imprimer des étiquettes
d'excellente qualité. Les imprimantes matricielles ne peuvent
pas imprimer les codes de haute densité, contrairement aux
imprimantes laser. Parmi les techniques d'impression courantes,
les imprimantes laser sont celles qui donnent les meilleurs résultats.
Les imprimantes matricielles
Les imprimantes matricielles peuvent produire des étiquettes
de codes barres de bonne qualité et en grandes quantités. En
basse et moyenne densités (3,7 cpi ou moins pour un Code 39),
les étiquettes sont d'excellente qualité. Les imprimantes
Epson, IBM et Okidata possèdent les capacités graphiques nécessaires
pour l'impression de codes barres de bonne qualité. Vous devez
utiliser une imprimante matricielle dotée d'un cylindre d'entraînement
pour imprimer correctement des étiquettes de différentes
tailles.
remonter
Vous ne devez jamais trop tarder
avant de changer le ruban. L'opérateur de
l'imprimante doit décider du moment opportun pour le changer.
Les programmes capables de frapper les codes barres plusieurs
fois permettent de réduire les frais de rubans.
Les programmes du DOS sont meilleurs que les programmes
Windows pour l'impression des codes barres sur des imprimantes
matricielles, car ils possèdent deux options dont les
programmes Windows sont dépourvus :
la superposition verticale des points entre chaque passage
sur le code barres, ce qui permet d'éviter les espaces
blancs indésirables sur les codes,
les programmes matriciels du DOS peuvent frapper plusieurs
fois un code barres.
Les imprimantes à 9 et à 24
aiguilles
Les imprimantes à 9 et à 24 aiguilles peuvent produire des
codes barres de bonne qualité. Les imprimantes à 24 aiguilles
produisent les meilleurs codes, surtout lorsqu'il reste peu
d'encre sur le ruban. Les 24 aiguilles déposent simplement plus
d'encre sur le papier.
Les imprimantes à jet d'encre
Ces imprimantes s'améliorent en permanence. La HP Deskjet
600/800 produit des codes barres de grande qualité avec toutes
les densités sauf la haute. Elles impriment des pages d'étiquettes
; consultez plus loin la rubrique consacrée au support d'étiquettes.
Evitez d'utiliser une Deskjet 500/550 pour imprimer des codes
barres ; la qualité d'impression n'est pas suffisante.
Ces imprimantes à jet d'encre sont acceptées presque
exclusivement par les programmes Windows, mais soyez vigilants
car les nouveaux pilotes sont insuffisants et doivent souvent être
mis à jour par le fabricant pour fonctionner correctement.
Assurez-vous aussi de sélectionner une imprimante munie d'une
cartouche d'encre noire séparée en plus de la cartouche
d'encre couleurs.
Si les étiquettes que vous imprimez risquent d'être exposées
à l'humidité, n'utilisez pas ces imprimantes dont l'encre est
soluble à l'eau.
Avertissement : le coût d'impression d'une page en couleurs
est le double de celui d'une page en noir et blanc.
remonter
Les imprimantes laser
Les imprimantes laser (la gamme des Desktop) peuvent produire
des codes barres de très grande qualité. La qualité est
constante et tout manque d'encre est immédiatement visible,
sans risque d'interprétation. En remplaçant la cartouche
d'encre, il est important de respecter les instructions de
nettoyage, comprenant le nettoyage du fil coronaire, en
particulier pour l'impression des codes barres de haute densité.
Les étiquettes peuvent être divisées en plusieurs colonnes et
rangées sur une feuille de format A4. C'est le cas des étiquettes
de publipostage. Comme les imprimantes laser produisent une page
à la fois, il est peu pratique d'imprimer une seule étiquette
à la fois.

En impression laser, il existe une zone non imprimable de 6,3
mm sur les quatre côtés d'un support. Il est donc impossible
d'imprimer une page complète d'étiquettes, sauf en sacrifiant
le côté de plusieurs étiquettes. Une astuce consiste à
utiliser un support dont la partie non imprimable est prédécoupée
en bordure autour de la page. Le dessin ci-dessous illustre
l'exemple d'un bon support pour imprimantes laser. Les paramètres
des marges (haute, basse, gauche et droite) d'un programme d'étiquetage
peuvent ajuster la zone d'impression en fonction des marges non
imprimables du support.

Les imprimantes laser sont très efficaces pour imprimer des
étiquettes par lots, mais si vous avez besoin d'une seule étiquette
(sur un support qui comporte plusieurs étiquettes vierges), les
imprimantes matricielles ou à transfert thermique sont mieux
adaptées. Pour tous les types d'étiquettes, les imprimantes
laser procurent la meilleure qualité d'impression.
Les programmes d'étiquetage du DOS peuvent piloter une
imprimante laser à une vitesse rapide en utilisant des polices
téléchargeables. Les pilotes d'impression des programmes
Windows s'exécutent à une vitesse deux fois plus lente que les
programmes du DOS, car ils utilisent des graphismes. Pour
imprimer une pleine page de texte, une pleine page de graphismes
doit être téléchargée. Les programmes Windows procurent généralement
des polices de caractères plus riches avec davantage
d'orientations et une meilleure impression d'images graphiques
de type PCX. Les programmes d'étiquetage pour Windows acceptent
également les imprimantes Postscript, contrairement à de
nombreux programmes du DOS.
Cherchez la mention "compatibles HP". N'attendez
pas du revendeur des programmes d'étiquetage qu'il soit à jour
avec les incompatibilités des "compatibles", car ils
évoluent trop rapidement (un vendeur aura un jour un programme
compatible qui ne le sera plus le lendemain, avec la sortie
d'une nouvelle version). Les grands distributeurs, comme IBM,
Epson et Okidata ont tendance à rester compatibles, mais ils
sont les seuls à pouvoir le garantir, contrairement aux
vendeurs de programmes d'étiquetage. Les programmes pour
Windows auront plus de chances d'accepter comme
"compatible" ce qui n'est pas véritablement
compatible, car Windows possède un pilote d'impression distinct
pour chaque imprimante.
remonter
Les imprimantes laser avec
alimentation en continu
En 1990, plusieurs imprimantes laser sont apparues munies
d'un mécanisme d'alimentation des aiguilles en continu. Elles
ont tout d'abord suscité un grand engouement, mais elles ne se
sont jamais montrées à la hauteur "des slogans
publicitaires". En 1994, ces imprimantes restent difficiles
à manipuler, incohérentes, peu fiables et créent finalement
beaucoup de problèmes. Peut être vont-elles s'améliorer...
nous attendons tous ; pour le moment, vous êtes averti. Nous
les avons essayées à deux reprises et en avons même distribué
pendant trois mois, mais nous avons du les abandonner à chaque
fois ; nous restons sceptiques.
Les imprimantes à transfert thermique
Les imprimantes à transfert thermique sont utiles pour
imprimer une seule étiquette à la fois ou un rouleau complet
d'étiquettes pour permettre à des opérateurs de les coller
directement sur des emballages. Dans les années 80, la majeure
partie des impressions industrielles étaient réalisées sur
des imprimantes matricielles Printronix. Les impressions
industrielles en volume des années 90 sont presque toutes réalisées
sur des imprimantes à transfert thermique. Elles sont rapides
et produisent des codes barres d'excellente qualité.
Le transfert thermique fait référence à une tête
d'impression qui chauffe et fait fondre un ruban sur la surface
de l'étiquette. La plupart des imprimantes à transfert
thermique peuvent aussi produire des étiquettes
"thermiques directes", mais le papier, qui remplace le
ruban doux, use la tête d'impression dix fois plus vite. Un
autre inconvénient de l'impression thermique, c'est que la
majorité des étiquettes thermiques ne peuvent pas être lues
par un faisceau à infrarouge et elles se détériorent à la
lumière naturelle jusqu'à devenir illisibles. Le coût du
support en impression thermique directe est équivalent à celui
utilisé en impression laser. Par conséquent, l'impression à
transfert thermique est beaucoup plus populaire que l'impression
thermique directe pour des productions d'étiquettes de qualité
et en grandes quantités.
Méfiez-vous des imprimantes thermiques CoStar et Seiko pour
une production importante de codes barres. Elles posent deux
problèmes :
les codes barres sont légèrement irréguliers (trois
tailles de barres sont visibles à l'oeil nu alors que deux
seulement sont possibles),
Elles produisent des étiquettes de codes barres
thermiques (opposées au transfert thermique) qui se détériorent
jusqu'à devenir illisibles. Elles sont bon marché et donc
attrayantes, mais prenez garde.
remonter
La plupart des imprimantes à transfert thermique peuvent
imprimer des étiquettes ayant jusqu'à 10 cm de large (des modèles
plus coûteux peuvent imprimer des étiquettes de 15 cm et même
20 cm de large) et 20 cm en longueur ou davantage. Elles peuvent
bien sûr imprimer des formats plus petits. Les imprimantes à
transfert thermique courantes sont fabriquées par Sato, Zebra
et Datamax, qui sont les principales marques.
Vous pouvez obtenir presque n'importe quel type de support d'étiquettes
pour les imprimantes à transfert thermique : haute température,
étanches, laminées, support sur anneaux, sur carton, étiquettes
individuelles, etc.
Sur des étiquettes classiques sur papier produites avec un
ruban bon marché, les codes barres peuvent se tâcher ou se
rayer au contact des doigts. Des étiquettes protégées contre
les tâches peuvent être imprimées en utilisant un support d'étiquettes
synthétique plus coûteux et un ruban comportant moins de cire
et plus de résine (hybride ou ruban P2). Des étiquettes protégées
contre les rayures peuvent être imprimées en utilisant un
ruban en Polyester XT et haut en résine. Lorsqu'elles sont
chauffées, les couches de résine et de polyester fondent et se
mélangent pour produire une étiquette très résistante.
Ces imprimantes ont une vitesse d'impression souvent comprise
entre 5 et 30 cm par seconde. Assurez-vous que la vitesse
offerte par l'imprimante que vous souhaitez acquérir est
identique pour l'impression des codes barres et des graphismes.
Dans ces conditions, la vitesse annoncée doit souvent être
revue à la baisse (-50%).
Les têtes d'impression s'usent très vite sur les
imprimantes à transfert thermique ou thermiques directes. Pour
allonger leur durée de vie, nettoyez-les à chaque changement
de ruban en utilisant une carte de nettoyage ou un coton imbibé
d'alcool. Une précaution INDISPENSABLE pour ne pas avoir à
changer trop fréquemment la tête d'impression.
Contrairement à la plupart des imprimantes matricielles et
laser, les imprimantes à transfert thermique sont munies de
polices de caractères et de codes barres réglables résidant
dans les logiciels pré-installés. Le logiciel nécessaire pour
l'impression des codes barres est constitué d'une série de séquences
de commandes spéciales. Vous avez donc la possibilité
d'ajouter une commande d'impression sur une imprimante à
transfert thermique à l'un de vos programmes existants, ce qui
nécessite quelques connaissances en programmation.
Cependant, la plupart des utilisateurs souhaitent utiliser un
programme de conception d'étiquettes à usage général qui ne
nécessite aucune programmation. Il est préférable d'acheter
le programme d'étiquetage directement chez le développeur qui
aura tout intérêt à fournir un logiciel sans bogue et
correspondant aux capacités d'impression de l'utilisateur.
remonter
Les
logiciels d'étiquetage
Comme les imprimantes matricielles, à jet d'encre et laser
sont très largement utilisées, les logiciels d'étiquetage
leur permettant d'imprimer des codes barres sont très répandus.
Il existe sur le marché deux catégories principales de
programmes d'impression de codes barres :
Des programmes orientés Menus pour les opérateurs qui créent
et impriment les codes barres.
Des programmes de polices de codes barres qui permettent
l'impression de codes en utilisant d'autres programmes pour
Macintosh ou pour Windows. Ils ne nécessitent aucune
programmation. Comme le DOS ne possède pas de polices intégrales,
les programmes TSR du DOS sont souvent utilisés pour
imprimer des codes barres. Seuls les programmeurs sont
capables d'utiliser les programmes TSR du DOS avec aisance.
Les programmes orientés-menus
autonomes
Ces programmes permettent à l'utilisateur de créer différents
formats d'étiquette et de les enregistrer sur disque pour
l'impression. Ils sont souvent dotés d'une interface de
conception WYSIWYG (vous obtenez ce que vous voyez) pour
visualiser l'étiquette sur l'écran lors de sa création, ce
qui est souvent le cas des programmes Windows. En général, ces
programmes possèdent les fonctionnalités suivantes : polices réglables,
importation de graphismes PCX, tous les codes barres courants,
importation de fichiers de données, interface opérateur
facilement personnalisable, accès aux bases de données
courantes et/ou à une base de données d'étiquettes
pre-installée. Choisissez un programme qui ne combine pas
l'impression laser et matricielle avec l'impression à transfert
thermique. Les programmes distincts pour des imprimantes
classiques de PC de bureau et des imprimantes à transfert
thermique sont beaucoup plus simples d'utilisation.
remonter
Remarques :
Les programmes du DOS peuvent imprimer plus rapidement que
les applications pour Windows.
Les programmes du DOS impriment les meilleurs codes barres
matriciels.
Les programmes Windows ont une meilleure sélection de
polices, d'orientations, etc.
Les programmes Windows acceptent les imprimantes à jet
d'encre.
Les programmes Windows possèdent une meilleure interface
WYSIWYG de création.
Les programmes Windows maîtrisent une plus grande sélection
d'imprimantes.
Les programmes Windows peuvent imprimer plusieurs densités
sur une seule étiquette.
En plus de sa capacité à créer et à imprimer des étiquettes,
un programme doit posséder une interface opérateur simplifiée.
Le créateur d'une étiquette doit avoir la possibilité de
concevoir des invites personnalisées pour chaque format d'étiquette.
Il suffira ensuite à l'opérateur de répondre à des questions
simples qui l'aideront à saisir tous les paramètres de l'étiquette
qu'il souhaite imprimer. Avec une base de données d'étiquettes,
il est possible de sélectionner les étiquettes à imprimer. Il
est préférable d'épargner à l'opérateur l'utilisation des
écrans complexes de conception d'une étiquette.
remonter
Les
programmes de polices
Sous les environnements Windows et Macintosh, tout programme
utilisant des polices peut les sélectionner pour l'impression,
ce qui rend possible l'utilisation de codes barres avec ces
programmes (Wordperfect, Word, Lotus, Pagemaker, Quark, etc.).
Les problèmes rencontrés sont les suivants :
La mise à l'échelle : Windows et le Macintosh peuvent réaliser
de légers ajustements qui affectent la qualité des codes
barres. La plupart des programmes offrent des polices avec
des tailles de point et des densités précises et adaptées
aux tailles et aux imprimantes pour lesquelles ils ont été
conçus. Cependant, si vous changez d'imprimante et de
taille de point, tout peut se produire. Soyez prudent en
vous éloignant des tailles de point et des polices
standards des imprimantes.
Dans l'impression des codes UPC, le 0 pourrait être représenté
par quatre modèles différents de barres et d'espaces, en
fonction de son emplacement dans le code et de la parité
numérique des données. Il est par conséquent nécessaire
de posséder un programme de traduction que vous pouvez
allumer pour saisir les données que vous souhaitez
imprimer, les copier dans le Presse-papiers et copier les
chaînes traduites dans votre application. Un programme au
moins doit posséder une séquence de "hot-key"
permettant de copier le code barres dans votre application
sans qu'il soit préalablement nécessaire de traduire les
données et de les copier à partir du Presse-papiers. Après
avoir configuré le type de code barres et la densité à
partir du traducteur, toutes les données sélectionnées
(en surbrillance) dans l'application sont traduites avec la
"hot-key".
En utilisant des polices, les étiquettes peuvent être
imprimées à partir de votre programme de traitement de texte
favori. Vous pouvez aussi ajouter des codes barres à un
document dans presque tous les programmes Windows qui utilisent
des polices.
remonter
Les programmes TSR du DOS
Comme les utilisateurs du DOS n'ont pas de programme
utilisant des polices, l'impression des polices à partir d'un
autre programme est généralement contrôlée par un programme
TSR (Terminate and Stay Resident) qui imprime des codes barres
à partir d'un texte encadré de préfixes et de suffixes spéciaux.
En d'autres termes, pour imprimer le code barres de ESSAI, le
programme doit lire : @@BCESSAI@@BE. Les caractères @@BC et
@@BE déclenchent l'impression des données qu'ils contiennent.
Ces programmes nécessitent généralement quelques
connaissances en programmation car ils ne sont pas aussi faciles
à maîtriser que les logiciels de codes barres pour Windows ou
pour le Macintosh. Ces programmes ne sont pas compatibles avec
Windows 95.
Les codes barres sur des emballages ou
des matrices sur film
Comment obtenir un code EAN
Si les services de l'EAN ne vous ont pas encore attribué de
code fabricant, contactez le GENCOD en composant le
01.53.68.05.60 pour vous faire enregistrer. L'attribution d'un
code fabricant (chiffres 2-7 dans un code EAN-13) est payante.
Vous recevrez une documentation et vous pourrez créer jusqu'à
99 999 codes EAN uniques pour tous vos produits.
Les utilisateurs souhaitant que l'impression des codes barres
fasse partie intégrante de l'emballage (comme sur les sachets
de sucre en poudre) ont le choix entre les trois méthodes
suivantes :
Créer le dessin de l'emballage avec un programme Windows
ou Macintosh et utiliser un programme de polices de codes
barres Postscript pour ajouter les codes barres à
l'ensemble de la conception de l'emballage. Le film de
l'emballage comprend ainsi le code barres.
Commander des matrices sur film séparées à une société
spécialisée. Joindre le film du codes barres à celui de
l'emballage pour que celui-ci soit imprimé avec le code
barres.
La troisième méthode doit être utilisée avec précaution
: imprimer des codes barres sur papier avec un bon programme
d'impression de codes barres, photographier les codes imprimés
et utiliser un film comme dans la méthode 2 ci-dessus.
remonter
Après une impression, l'encre des barres a tendance à se répandre
légèrement sur les espaces. Par conséquent, les barres sur
film doivent être légèrement plus étroites (d'environ 0,025
mm) pour compenser l'étalement de l'encre lors de l'impression
(si les codes barres sont photographiés, il faut réduire
l'intensité des noirs sur les imprimantes laser).
Quelle que soit la méthode utilisée, vous devez faire des
essais avec votre imprimante et un lecteur de codes barres. Si
vous n'utilisez pas de vérificateur pour tester la précision
des codes, respecter au moins les précautions suivantes :
Tester la lisibilité des codes barres avec un lecteur. Il
faut obtenir 20 lectures sur 20 en scannant avec précision.
Ne pas accepter les codes barres qui obtiennent un taux inférieur
à 100 % de réussite. ET
Demander à un imprimeur d'inspecter minutieusement les
plus petites barres et les plus petits espaces après
l'impression (attendre de 30 à 60 minutes pour que l'encre
soit complètement étalée). Les tailles de ces éléments
doivent être presque identiques. S'ils varient de plus de
10%, l'exposition du film doit être modifiée. Si les
barres sont trop larges, l'exposition doit être plus
courte. Si les espaces sont trop larges, l'exposition doit
être plus longue.
Ne pas oublier de laisser une zone de silence de 6 mm de
chaque côté d'un code barres (cette zone ne doit comporter
aucun texte et aucun graphisme).
remonter
Les
applications associées aux codes barres
Le nombre des applications associées aux codes barres est en
augmentation depuis le jour où des créateurs ont découvert
une méthode d'entrée de données efficace en utilisant des
codes barres. Les pages suivantes décrivent brièvement
quelques applications : (la clé de toutes ces applications est
le logiciel, qui reste l'élément le plus important).
Les applications de saisie de données
Le contrôle de l'assemblage :
utilisé en général sur des assemblages personnalisés, un
terminal dirige un opérateur à travers les différentes étapes
de l'assemblage. L'opérateur scanne chaque pièce ou sous
assemblage et l'ordinateur gère la progression d'ensemble.
Le contrôle des frais fixes de
stockage : les grandes entreprises possèdent une
multitude de matériels, de PC, de pièces, etc. L'emplacement
exact de chaque article détermine la répartition des coûts.
Des codes barres sont placés sur tous les articles et sur les
parois de chaque emplacement. En utilisant un lecteur de codes
barres portable, un emplacement est lu en même temps que tous
les articles qu'il contient. Les données sont ensuite téléchargées
vers l'ordinateur pour attribuer avec précision les frais
d'amortissement.
Le calcul et le suivi des coûts :
lorsque les articles sont fabriqués ou assemblés, les résultats
des lectures sont transférées vers un terminal (plusieurs opérateurs
utilisent le même terminal).
La répartition du personnel :
les employés se déplacent d'un service à l'autre en insérant
un badge dans le lecteur du terminal en entrant dans chaque
service. Cela permet de répartir les frais de personnel entre
les différents services.
remonter
La saisie automatique dans les
bibliothèques : des codes barres sont imprimés sur
les cartes d'identité des usagers et sur les livres. La sortie
est automatique.
La lecture des compteurs :
l'adresse des compteurs à relever est téléchargée sur le
terminal portable, avec l'indicatif du code barres de chaque
compteur, ce qui permet au terminal de contrôler le travail de
l'opérateur.
Les catalogues : les
articles sont accompagnés de leur code barres. Ils sont utilisés
pour la prise de commande, le calcul des devis de réparation,
la comptabilité, etc.
Les points de vente : à
la caisse, les codes barres des articles sont scannés pour
automatiser la saisie des données et du prix ainsi que la
gestion des stocks.
La gestion de fichiers :
un code barres est placé sur des fichiers pour faciliter
l'enregistrement de patients, d'enquêtes, de prêts, etc.
Lorsque des fichiers sortent, leur dossier est scanné ainsi que
la carte d'identité de l'emprunteur. En passant d'un service à
l'autre, les dossiers sont scannés pour permettre leur suivi.
L'enregistrement des paiements :
si un code barres est imprimé sur une facture ou sur un rappel,
il est scanné lorsque le client le renvoie avec son paiement.
La gestion des comptes clients est automatique.
La gestion des stocks :
il s'agit de l'application classique des lecteurs de codes
barres. L'opérateur scanne les codes des articles (souvent en
scannant un seul article par lot et en entrant la quantité
appropriée) et télécharge ensuite les données lues vers
l'ordinateur central pour la mise à jour les quantités
disponibles en stock.
ci-contre image sur une ligne de
conditionnement. Cliquez pour lire l'infos.
remonter
Le pointage : les badges
des employés comportent un code barres qui est lu à leur arrivée
sur le lieu de travail et à la sortie. Les données sont traitées
par ordinateur pour le calcul des salaires.
La sélection des articles en entrepôt
: l'ordinateur télécharge un tableau vers un
terminal portable qui indique à l'opérateur la référence,
l'emplacement et l'ordre de prélèvement des articles.
Lorsqu'il a terminé, l'opérateur s'adresse au terminal pour
transférer les données et recevoir la liste suivante. Au cours
du prélèvement, l'opérateur scanne les codes barres de chaque
emplacement et de chaque article pour permettre au terminal de
procéder à un contrôle.
Le stockage : en plaçant
les articles dans l'entrepôt, l'opérateur scanne leur code
barres et celui de leur emplacement. Les données sont transférées
vers un ordinateur qui gère les quantités disponibles et
l'emplacement des articles.
La garantie et le service après
vente : la nature des pannes et les pièces de
rechange sont codifiées. A l'arrivée des articles renvoyés
par les clients, les codes barres situés sur l'emballage sont
scannés ainsi que le type de réparation et les pièces de
rechange nécessaires. Les données scannées permettent d'établir
les devis de réparation et d'analyser les pannes.
Le suivi des travaux en cours :
chaque étape de la production ou de l'assemblage d'une pièce
est codifiée et scannée par des lecteurs en ligne ou des
lecteurs portables. Les codes barres correspondent souvent à
des données de rendement, permettant le contrôle des coûts et
de la progression des travaux en cours.
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Les applications en temps réel
Il existe maintenant une variété de terminaux portables à
fréquence radio qui permettent d'exécuter des applications
interactives en entrepôt, pour l'expédition, la réception,
etc. Quel que soit le coût du matériel, les investissements en
logiciels d'application sont très élevés pour la plupart des
entreprises. Les terminaux portables représentent une extension
des logiciels de type MRP II.
Ces applications comprennent :
La gestion des locations de voitures
et la facturation : quiconque a loué une voiture récemment
a pu apprécier l'efficacité des contrôles réalisés avec des
terminaux radio.
Vérification de données :
l'application la plus simple est le contrôle de validité
assisté par ordinateur réalisé grâce à d'énormes bases de
données tenues à jour qui permettent de signaler les
informations incorrectes.
Un exemple classique est la validation des prix dans le
commerce de détail. Au lieu de télécharger un fichier de 10
Mo sur un appareil portable, l'ordinateur se charge du contrôle
et informe l'opérateur de toute modification de prix. De plus
en plus de détaillants utilisent un système de validation des
prix par terminal radio pour s'assurer que le prix étiqueté
correspond à celui de l'ordinateur. Les grossistes utilisent
beaucoup les terminaux radio pour contrôler la facturation des
prix.
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En inventaire des stocks, en fonction de la présence ou de
l'absence d'un article, l'ordinateur peut indiquer différentes
actions à l'opérateur : recompter, avertir un supérieur, etc.
Les quantités peuvent être recomptées immédiatement,
permettant un inventaire plus rapide et plus fiable.
La réception : lors de
la réception d'une commande, l'opérateur scanne et saisit les
articles. Les articles manquants sont immédiatement signalés
par l'ordinateur, avant que la commande ne soit stockée ou
partiellement utilisée.
L'expédition : les
articles sont scannés lors de leur chargement. Les articles
manquants ou mal chargés peuvent être détectés immédiatement.
Le stockage :
l'ordinateur peut indiquer à l'opérateur l'emplacement où il
doit stocker les articles réceptionnés. Ces articles sont immédiatement
disponibles pour la production ou la distribution.
La sélection des articles en entrepôt
: l'ordinateur indique à chaque opérateur ce qu'il
doit faire. Les terminaux à fréquence radio sont particulièrement
utiles en présence d'articles situés à des emplacements différents
et lorsque des substitutions sont nécessaires.
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Presse
et actu
A l’occasion de Post Expo, à Bruxelles, le 7 octobre 2003, Symbol Technologies lance un nouvel ordinateur mobile, modulaire et offrant des performances exceptionnelles
Invitation Symbol Technologies - Post Expo (Bruxelles) - 7 octobre 2003. http://www.categorynet.com/fr/cp/details.php?id=31246
Le
secteur des surgelés et glaces recommande l'adoption des standards
EAN.UCC d'échanges d'informations... 12/05/2003
AFNOR - Actualités
Le secteur des surgelés et glaces recommande l'adoption des standards
EAN.UCC d'échanges (...)
http://www.afnor.fr/prt_actu_cont.asp?Ref=1179&lang=French
la révolution
du code a barres article de presse Accueil 24 heures.ch
du 29/04/2003
http://www.24heures.ch/home/journal/politique/index.php?
Page_ID=6446&art_id=22925&Rubrique=Ecopol
voir aussi le sujet ci-dessous
SANS-FIL Cap sur l'étiquetage intelligent. Une innovation technologique pourrait bientôt bouleverser les secteurs de la grande distribution et de la distribution spécialisée
http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=10912&date=2003-04-24 24/04/2003
L’étiquette
électronique qui renseigne l’armée américaine
07/04/2003 http://www.dimanche.ch/article2.asp?ID=6529
Le Pentagone dispose d’une arme
redoutable pour optimiser la logistique de ses troupes au front.
Voir
aussi la page du site étiquetage
électronique 24/04/2003
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28/11/10
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